mercredi 20 octobre 2010

Tout est dans l'image

Après l'avoir annoncée en fanfare sur un certain réseau social, je tenais à vous la montrer en image : la fameuse souris grenouille achetée samedi dernier dans une boutique à connerie d'Aix-en-Provence et dont je suis à vrai dire fort fière. Normalement, sa vue devrait vous horrifier/consterner ou vous ravir... Quoiqu'il en soit, je ne m'en lasse pas et je clique dessus à corps et à cris depuis que je suis rentrée. Iark iark.



This the froggy mouse that I bought last week-end in Aix-en-Provence. I am totally keen on it precisely because that's very kitsch. And I must say that it fits very well with the bunch of stupid stuff that fill my room...

Tant qu'à poster des photos de trucs à la con, je voulais aussi mettre ça :



Non mais sérieux, c'est quoi une "poussette de marché ?!" Une poussette dans laquelle on aurait remplacé son gosse par de la laitue ? Mais pour quoi faire ?... Pour la petite histoire, nous sommes tombées là-dessus avec Claire au monop' hier, au milieu de nos achats de vin, saucisson et Pringles, et ça nous a quand même grandement questionnées, pour paraphraser une certaine prof d'histoire de 2nde (la référence commence certes à dater, mais quiconque a côtoyé cet individu comprendra que je m'en souvienne encore). D'autant que, pour l'anecdote, à une des deux caisses en dessous du panneau, œuvrait un jeune homme qui devait être ravi de se savoir qualifié d'"hôtesse de caisse".

I took this second picture because I found the writing on the sign quite weird... it uses indeed the expression "poussette de marché" which sounds very funny in French. I actually don't know what it is! Other thing : the sign says something like "thanks for showing your bags to the cashier" but uses this last word only in the feminine form... whereas the cashier actually was a guy. Anyway...

Je terminerai par la photo d'un endroit que j'ai découvert à Grenoble l'autre jour (enfin l'autre jour... il y a un mois et demi, quoi...) et que j'ai trouvé achement chouette. Grenoble recèle en effet de couloirs et de cours intérieurs pleins de jolies surprises, et c'est toujours agréable de les découvrir au hasard d'une promenade :



(Pour les Grenoblois ne connaissant pas l'endroit, il s'agit de l'Hôtel de la Monnaie, rue Saint-Laurent. Le couloir déboule d'ailleurs sur une jolie cour intérieure)

This place is in my hometown Grenoble but I discovered it quite recently, while strolling in the streets. Grenoble's old downtown is made of small streets and nice inner courtyards and each time I have a walk there, I discover new places like this, I love it !

Voilà pour les trucs insolites du jour !

lundi 18 octobre 2010

Automne forever

"Moi en été j'me sens vivre mais en hiver c'est pareil"... et en automne je me régale. C'est en effet assez dur pour moi de répondre à la question "quelle est ta saison préférée" car chacune est associée à de petits plaisirs qu'elle seule peut fournir. Et donc, l'automne, c'est le frou frou des pas dans les feuilles mortes au rythme du vent qui fait voler les écharpes, c'est la joie des moments de répit que nous offre le temps avant d'aller plus loin vers l'hiver, mélangée au bonheur de retrouver les chocolats viennois, ô combien inappropriés en période estivale. C'est aussi Belledone coiffée par les premières neiges, les girolles et l'odeur des marrons chauds. Et surtout, c'est la montagne parée de ses plus belles couleurs. Alors je voulais l'évoquer, et ce d'autant plus que cette semaine semble être partie pour être associée à la face sombre de l'automne, sa pluie et sa bise hivernales, ses grèves déprimantes sous un ciel digne de celui décrit par Brel.

Et je voulais l'évoquer à travers la balade que nous avons faite, il y a environ 10 jours, à la Pinéa avec Ronan et Marie-Steph. Idée impulsée par Ronan qui voulait faire une rando autour de Grenoble. Idée émise à 2h du mat autour d'une bouteille de vin d'Alsace et à laquelle j'ai répondu : "ok, je t'embarque demain". Voilà pour le student way of life...

Quelques heures de sommeil et deux prêts de paires de chaussures plus tard, nous étions en route direction le Col de Porte (en Chartreuse, un des 3 massifs qui entourent Grenoble), point de départ de la balade. La Pinéa a une forme assez caractéristique, que l'on peut voir de Grenoble, et qui se confond avec Chamechaude sous certains angles (trouvé-je...). Elle ressemble à ça :


Je préfère ne pas savoir si les Anciens avaient en tête ce que moi j'ai en tête quand ils l'ont baptisée ainsi. Breeeef.

Tant que j'en suis à faire les présentations, voici mes 2 compères, Ronan sur la seule photo correcte que j'ai réussi à faire de lui ce jour-là, et Marie-Steph en mode "héroïne des grands espaces" (Martine va à la montagne, toussa, les intéressés vous raconteront s'ils veulent) :




Et voilou quelques photos de l'automne prises au vol à l'occasion de cette balade :





(Grenoble est sous la brume. Au premier plan, le petit pic, c'est l'Aiguille de Quai. Derrière, vous avez le Néron, qui a cramé en 2003. Ensuite, c'est la vallée de l'Isère, complètement bouchée ce jour-là malgré le temps magnifique, puis le massif du Vercors)



Maintenant, je prie pour que ce WE ne soit pas trop moche, histoire que je puisse y retourner...


I have put some pictures of the walk that I did 10 days ago to a summit called "la Pinéa" which is close to Grenoble (we can actually see it from the city) This mountain is a part of a massif called "Chartreuse". Grenoble is surrounded by 3 massifs : Chartreuse, Belledone and Vercors, which probably is the most famous because that was an important spot during World War 2. But my heart goes to Chartreuse ;)
I was there with two friends of mine, Ronan and Marie-Steph. I love walking all the time, but Autumn probably gives us the most beautiful landscapes, with colorful trees.

mardi 5 octobre 2010

Résumé des épisodes précédents

Il semblerait que bloguer soit quelque chose de plus difficile lorsque l'on n'est pas en terre "exotique" ou quelque chose d'approchant. Trop de choses connues à Grenoble et beaucoup à faire même si je suis actuellement à peu près en vacances. Mais je poursuis, je poursuis, malgré le rythme qui se ralentit. Depuis mon dernier billet, j'ai :
- enfin retrouvé un vélo, ie la délivrance

- eu ma première semaine de cours

- reçu une réponse négative pour un stage au service égalité des sexes du Conseil Général (mais machine relancée par ailleurs et en bonne voie, pas de souci à se faire de ce côté-là)

- visité la nouvelle piaule du Rémouche (en coloc avec Tanguy et Maxime, j'ai donc décrété qu'ils étaient couslocs et pas seulement colocs) et y squatte abusivement depuis. Pour des raisons ne tenant pas qu'au seul Rémouche, d'ailleurs, et je laisse les personnes intéressées par ces raisons prendre rendez-vous avec mon secrétariat pour plus d'explications.

- repris l'escalade et le cirque. Plus d'un an que je n'avais pas mis le pied sur un fil, et j'aurai bien du mal à vous décrire ce que ça m'a fait d'y retoucher, petit saut de chat, demi-tour, frisson d'extase, boule d'émotion et ça repart.

- lavé avec Marie-Steph, l'affront du dernier film que nous avions vu ensemble (cf l'antépénultième billet de ce blog), et d'une jolie façon : dimanche, nous sommes allées voir "Benda Bilili", que je vous recommande chaudement. A l'origine de ce film, il y a une rencontre au hasard des rues de Kinshasa (capitale de la République Démocratique du Congo) : en reportage sur les musiques urbaines en Afrique, les deux réalisateurs sont tombés sur un groupe de musiciens, la plupart paraplégiques, qui chantaient leur vie dans les rues de la ville afin de se procurer un petit pécule. Séduits, ils se sont mis en tête de leur faire enregistrer un album, toute une épopée qui finalement aboutit et rencontra un succès phénoménal en Europe. (D'ailleurs, j'avais entendu parler de groupe à la radio, je m'en suis rappelé en voyant la bande annonce...) Après, c'est la success story, le groupe a enchainé les concerts, des Eurockéennes de Belfort à Oslo (oui ! et je les ai ratés, raah) en passant par Copenhague. Le film se finit là et nous en sommes ressorties le sourire aux lèvres, un peu de foi retrouvée en l'humanité. En plus, la musique est achement cool et j'irai faire un tour du côté des musiques africaines la prochaine fois que je passe à la Fnac.

Sur ce, je m'en vais lire mon dossier de politiques sociales et bouffer du "les générations actuellement en-dessous de 50 ans vivront moins bien que leurs parents , c'est un fait" tout en grognant : "et quid des femmes, connard, tu crois c'était plus heureux pour elle d'avoir 20 ans dans les années 1960 plutôt que maintenant ?!!". Ça m'énerve, cet aspect "je pense raisonner pour tout le monde parce que je parle des pères et des fils", pas tant d'un point de vue "militant" que d'un point de vue scientifique : c'est tellement gros que je n'arrive pas à comprendre pourquoi ça ne saute pas à la figure des gens qui : 1°) écrivent ça ; 2°) le lisent. Faut dire que l'an dernier, j'ai bouffé les auteurs anglo-saxons et scandinaves qui sont, eux, beaucoup plus à la pointe en la matière. Anyway...



It is more difficult to blog now that I am back in my hometown, as I am not wondering all the time about the things I see. Moreover, I also have a lot to do, even if I still am more or less in holidays. Indeed, my master alternates between courses and a 6-month internship : I have courses only one week per month, the rest of the time is for my internship, which I have not started yet (but I have almost found it, so nothing to worry about). So, what did I do during the past two weeks ?

- I managed to get a bicyle, at last!

- I got my first courses (next time will be 2nd November... so weird !!)

- I visited my friend Rémy in his new place. He used to live at his parents' place, close to Grenoble, but now he is living with two cousins of his, Maxime and Tanguy. Since I saw the place, I have been squatting there all the time, not only because of Remy, actually. Life is sometimes nice... :D

- I started to climb and to do circus again (I stopped when I was in Norway). The best part was to do rope anew, it is difficult to explain how I felt but that was amazing.

- I saw a great movie that last Sunday, whose name is "Benda Bilili". I don't know if the film is available outside of France but I recommend it. It tells the story of an African band whose half of the members are disabled. They started to play in Kinshasa's streets to get some money, and they were given the possibility to record a CD. The CD got a huge sucess in Europe and they played many concerts, in France but also elsewhere, up to... Oslo! I you can't see the movie, you can at least listen to the music. The name of the band is Staff Benda Bilili.

Now, I am going to read texts about social policy. What is really annoying in the French literature is that they totally neglect the gender perspective, which is crucial. That is especially disturbing when one has studied in Norway, where this perspective is almost everywhere! Anyway...
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