Il semblerait que bloguer soit quelque chose de plus difficile lorsque l'on n'est pas en terre "exotique" ou quelque chose d'approchant. Trop de choses connues à Grenoble et beaucoup à faire même si je suis actuellement à peu près en vacances. Mais je poursuis, je poursuis, malgré le rythme qui se ralentit. Depuis mon dernier billet, j'ai :
- enfin retrouvé un vélo, ie la délivrance
- eu ma première semaine de cours
- reçu une réponse négative pour un stage au service égalité des sexes du Conseil Général (mais machine relancée par ailleurs et en bonne voie, pas de souci à se faire de ce côté-là)
- visité la nouvelle piaule du Rémouche (en coloc avec Tanguy et Maxime, j'ai donc décrété qu'ils étaient couslocs et pas seulement colocs) et y squatte abusivement depuis. Pour des raisons ne tenant pas qu'au seul Rémouche, d'ailleurs, et je laisse les personnes intéressées par ces raisons prendre rendez-vous avec mon secrétariat pour plus d'explications.
- repris l'escalade et le cirque. Plus d'un an que je n'avais pas mis le pied sur un fil, et j'aurai bien du mal à vous décrire ce que ça m'a fait d'y retoucher, petit saut de chat, demi-tour, frisson d'extase, boule d'émotion et ça repart.
- lavé avec Marie-Steph, l'affront du dernier film que nous avions vu ensemble (cf l'antépénultième billet de ce blog), et d'une jolie façon : dimanche, nous sommes allées voir "Benda Bilili", que je vous recommande chaudement. A l'origine de ce film, il y a une rencontre au hasard des rues de Kinshasa (capitale de la République Démocratique du Congo) : en reportage sur les musiques urbaines en Afrique, les deux réalisateurs sont tombés sur un groupe de musiciens, la plupart paraplégiques, qui chantaient leur vie dans les rues de la ville afin de se procurer un petit pécule. Séduits, ils se sont mis en tête de leur faire enregistrer un album, toute une épopée qui finalement aboutit et rencontra un succès phénoménal en Europe. (D'ailleurs, j'avais entendu parler de groupe à la radio, je m'en suis rappelé en voyant la bande annonce...) Après, c'est la success story, le groupe a enchainé les concerts, des Eurockéennes de Belfort à Oslo (oui ! et je les ai ratés, raah) en passant par Copenhague. Le film se finit là et nous en sommes ressorties le sourire aux lèvres, un peu de foi retrouvée en l'humanité. En plus, la musique est achement cool et j'irai faire un tour du côté des musiques africaines la prochaine fois que je passe à la Fnac.
Sur ce, je m'en vais lire mon dossier de politiques sociales et bouffer du "les générations actuellement en-dessous de 50 ans vivront moins bien que leurs parents , c'est un fait" tout en grognant : "et quid des femmes, connard, tu crois c'était plus heureux pour elle d'avoir 20 ans dans les années 1960 plutôt que maintenant ?!!". Ça m'énerve, cet aspect "je pense raisonner pour tout le monde parce que je parle des pères et des fils", pas tant d'un point de vue "militant" que d'un point de vue scientifique : c'est tellement gros que je n'arrive pas à comprendre pourquoi ça ne saute pas à la figure des gens qui : 1°) écrivent ça ; 2°) le lisent. Faut dire que l'an dernier, j'ai bouffé les auteurs anglo-saxons et scandinaves qui sont, eux, beaucoup plus à la pointe en la matière. Anyway...
It is more difficult to blog now that I am back in my hometown, as I am not wondering all the time about the things I see. Moreover, I also have a lot to do, even if I still am more or less in holidays. Indeed, my master alternates between courses and a 6-month internship : I have courses only one week per month, the rest of the time is for my internship, which I have not started yet (but I have almost found it, so nothing to worry about). So, what did I do during the past two weeks ?
- I managed to get a bicyle, at last!
- I got my first courses (next time will be 2nd November... so weird !!)
- I visited my friend Rémy in his new place. He used to live at his parents' place, close to Grenoble, but now he is living with two cousins of his, Maxime and Tanguy. Since I saw the place, I have been squatting there all the time, not only because of Remy, actually. Life is sometimes nice... :D
- I started to climb and to do circus again (I stopped when I was in Norway). The best part was to do rope anew, it is difficult to explain how I felt but that was amazing.
- I saw a great movie that last Sunday, whose name is "Benda Bilili". I don't know if the film is available outside of France but I recommend it. It tells the story of an African band whose half of the members are disabled. They started to play in Kinshasa's streets to get some money, and they were given the possibility to record a CD. The CD got a huge sucess in Europe and they played many concerts, in France but also elsewhere, up to... Oslo! I you can't see the movie, you can at least listen to the music. The name of the band is Staff Benda Bilili.
Now, I am going to read texts about social policy. What is really annoying in the French literature is that they totally neglect the gender perspective, which is crucial. That is especially disturbing when one has studied in Norway, where this perspective is almost everywhere! Anyway...
mardi 5 octobre 2010
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Ahaha, c'est donc une enteprise de teasing finement (et rondement) menée quant au fameux Rémouche... Je verrai peut-être ça de plus près quand je reviendrai, en octobre si je peux, c'est promis ! :p
RépondreSupprimerAu cas où Zoé ne passerait pas par ici, il faut quand même que j'écrive qu'acheter des choses à la FNAC, surtout quand on peut les trouver ailleurs, c'est mâââl ! ^^
Cela dit ;) content de te lire à nouveau :)
Euuuh, pour l'entreprise de teasing, je crois que tu t'emballes Richard ^^
RépondreSupprimerQuant à la Fnac, j'ai bien pensé que quelqu'un me ferait la remarque mais je prends mes CD là où je les trouve... note d'ailleurs que je les achète quand il s'agit de soutenir des artistes qui en ont bien besoin, alors même si je le fais par l'intermédiaire du grand capital, je pense ne pas tomber dans un système de consommation particulièrement inique ;)