Gnn, lumière, gnn, voix, gnn, c'est quelle heure ? 12h46. Gnn. Bidon ballonné et barre magistrale au front. Bra, veldig bra. Mais pourquoi, c'était plutôt tranquille hier soir ? Non ?... Réfléchis fort... Alors on a commencé avec ça, puis avec ça puis... Ok, faut que j'arrête, j'ai bu comme un trou et rien que d'y repenser, ça me ballonne encore plus. Take it slow, Robin, take it slow...
5 heures plus tard. Le bide va beaucoup mieux et je commence presque à retrouver un cerveau. J'ai même faim. Et je me remémore la journée d'hier.
Revenant de la ferme bio avec mon pain sous le bras, je me suis retrouvée dans un guide touristique vantant les mérites de la Norvège en hiver : soleil éclatant dans les yeux, quartier résidentiel d'un coté, champs enneigés de l'autre avec, au fond, en tout petit et en ombre chinoise, un skieur qui les traverse.
Au bas de la colline, changement de décor et contraste amusant opéré par la présence du centre commercial, dans lequel je m'engouffre aussitôt, consommatrice que je suis. Je fais mes courses, effarées devant les mangues venues de je ne sais trop où et les tomates d'Espagne qui n'ont de tomates que le nom. Je me demande aussi pourquoi les serviettes hygiéniques en promotion sont exposées à côtés des légumes surgelés et peste contre l'absence de gnocchi dans les rayons frais norvégiens.
Le tout pour sortir de là en ayant dépensé moins d'argent que prévu. Sensation délicieuse, et ce d'autant plus qu'il ne m'est pas donné de l'éprouver souvent.
En rentrant, toujours pas de message de Stéphanie concernant la soirée. Je finis par l'appeler vers 20h15. Rendez-vous en ville à 21h. Vite vite manger pour prendre le bus de 47. A 45, nouvel appel "en fait, je suis con, fallait qu'on se retrouve avant 21h parce qu'on prend un autre bus qui part à 21h02." Je prends quand même le bus de 47 et Inch'Allah. S'ensuivent 10-15 minutes insupportables, passées à maudire les gens qui achètent leur ticket auprès du chauffeur et ceux qui lui demandent leur direction (note culturelle : les arrêts de bus de Stavanger n'ont pas de nom, c'est top quand on ne sait pas où on va). Arrivée à 21h01 au 7 eleven, sprint pour contourner Breiavatnet et finalement sauter in extremis dans le bus 26. Pfiou. Je dis bonjour en haletant aux 2 potes de Stéphanie, Markus l'Allemand et Sarah la Danoise. On finit par arriver à notre destination, l'appart de 2 filles en stage chez Total. Stéphanie me l'avait dit, et j'ai pu en avoir la confirmation de visu : les stagiaires de chez Total ne sont pas logés dans les endroits les plus dégueulasses. Nous avons en effet débarqué dans un genre de grand loft d'une centaine de mètres carrés habité par 2 personnes. Et encore, il paraît que celui-là n'était pas le mieux. Mis en perspective avec les actus françaises parlant des projets de fermeture de la raffinerie de Dunkerque par besoin d'économie, ça devient tout de suite assez planant. Cette réflexion étant faite, nous avons profité de cet appartement et y avons entamé une fiesta qui restera dans les mémoires comme étant celle du (des nombreux) verre(s) de trop. Maintenant, je bois de l'eau.
dimanche 7 mars 2010
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On dit tous ça d'ici 3 semaine t'aura oublié l'eau ma Kro XD!!! Sinon pour ce qui est des gnocchi t'as essayer le rayon "produit du monde" par ce que ici c'est là que je les trouves!
RépondreSupprimerRayon "produit du monde" ? Ckoiça ?
RépondreSupprimerRayon "import" là ou tu trouve la bouffe chinoise, mexicaine toussaaaaa, et italienne aussi du coup....
RépondreSupprimerT'as pas vu la tronche des supermarchés norvégiens, toi... XD
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