Je voulais vous faire part de ma dernière découverte en matière de magazines : Causette, le magazine qui se veut "plus féminin du cerveau que du capiton". Disons pour faire court que, jusque-là, le paysage féminin me déprimait en France : soit on avait la presse féminine traditionnelle qui, sous couvert d'évolution des mentalités, demande toujours aux nanas taillées 42 de perdre du poids (au-dessus, connait pas) et fait de la maternité une évidence pour les + de 30 ans, soit on avait les hystériques prêtes à voir du machisme partout (Cf les pubs dénoncées par le groupe "les chiennes de garde" ; autant certaines donnent effectivement envie d'hurler (dernière en date : celle où le mec dit à sa nana "j'ai acheté une nouvelle cuisine" et l'autre lui répond "ah ben promis j'apprendrai à cuisiner". Sisi, vrai de vrai, entendu sur RTL2), autant sur d'autres, faut pas non plus pousser mémé dans les orties. Surtout si elle est en short.) Tout ça pour dire que ça me semblait un peu creux, ce bazar.
Et puis l'autre jour je suis tombée sur ce journal, Causette. J'avais déjà lu un édito en ligne qui m'avait bien plu, édito que le Rémouche avait mis en lien je ne sais plus où. Donc quand je l'ai vu en rayon, ça a fait tilte et je l'ai acheté. Et, pour résumer en 4 mots, je me suis régalé. C'est intelligent, c'est truffé d'humour, ça ne parle pas uniquement de questions de genre et les articles sont intéressant et très variés. Bref, je recommande, et pas uniquement pour les chromosomes XX. D'ailleurs il y a une chronique fort poilante écrite par un gars à propos des problèmes que peuvent avoir les mecs. La dernière fois, c'était à propos de beau-papa.
Je vous mets là le lien vers leur site internet. Notons par ailleurs que l'équipe veut éviter d'avoir recours à la pub et a donc créé une associations visant à entièrement financer le magazine. Si ça marche, je dis alleluia !
Sinon, je suis toujours en Vendée, je me fais les cuisses à faire du vélo dans les collines du bocage (très joli, d'ailleurs) et je vous raconterai prochainement mes aventures de dimanche dernier au Puy-du-Fou. Y'a pas à dire, si y'a bien un truc que De Villiers a réussi dans la vie c'est bien ça et ce serait dommage de passer à côté pour des motifs d'étiquette politique. Mais je vous en dirai plus la prochaine fois !
I'm recommending here a magazine that I have recently discovered and whose name is "Causette". The main line is feminist but non-hysterical and I think that it is very intelligent, interesting and full of humour. If you want to read it to improve your French, just let me know and I would send it to you ;) Here is the link of the website (only in French). It is supposed to be a feminine magazine but everyone can read it !
I am still working in Vendée. On Sunday I went to the "Puy-du-Fou" with my family (aunt, uncles, cousins). This is an amusement park but a quite unique one : if you want to do roller coaster, don't go there. In this park, you can see a lot of historical shows (more or less fictionalized) and some historical "villages" have been built (Middle-Age, XVIIIth century, 1900). So you spend one day far away from our reality and that's very well done, I loved it. Some French people are a bit reluctant to go there because it was launched by a French politicican who claims to defend the traditional French values such as the Christian inheritance, the family, the campaigns... and his views are very conservative. Anyway, the Puy-du Fou is a big success. But I will tell more about it later ! ;)
jeudi 29 juillet 2010
mardi 20 juillet 2010
Impressions parisiennes II
Le mardi matin, toc toc à la porte alors que je m'apprêtai à prendre ma douche. Dammit. Comme le toc toc se faisait insistant, j'ouvrai pour me retrouver face à un gugus en costard. "C'est pour le dégât des eaux. Vous avez bien eu un dégât des eaux chez vous ?", jugea-t-il bon de répéter devant ma tronche. "Ah oué, le machin dans la salle de bain !" hasardai-je tout en tentant d'avoir l'air digne en pyjama, combat que je savais perdu d'avance. Je sauvai l'honneur pour ce qui m'en restait en téléphonant à Myriam : "je ne réside pas ici mais je vais appeler l'une des colocataires pour que vous voyiez avec elle". "Ah oui, Madame Schuster". "Euh, non, c'est un Monsieur mais là je vous passe une de ses colocataires, y'a qu'un nom sur le bail mais en fait ils sont 3", grand moment de solitude dans lequel je me suis dit qu'on ne devait pas être toujours facile à suivre, les étudiants. Et encore, je n'ai pas jugé bon de lui expliquer l'aspect joyeux squat.
Peu importe, j'ai fini par prendre ma douche et nous avons filé au Luxembourg, pour ensuite traverser le quartier de l'Odéon et débouler sur le Palais de Justice. Là, 30 minutes de queue pour visiter la Sainte-Chapelle, et avoir droit à une tranche de vie merveilleuse comme sait si bien en produire la France : la cour du Palais de Justice était en travaux donc nous avons déjà dû tournicoter quelques minutes avant de trouver l'entrée. Nous arrivons enfin à une sorte de cahute préfabriquée de 5 mètres carrés dans laquelle il y avait 2 dames mais pas deux files : il faut acheter son ticket à l'une et le tendre à l'autre. Petite pensée pour les pauvres Chinois devant nous : ils étaient un groupe de quatre, les deux premiers tendent leur ticket et entrent. Les deux suivants leur emboîtent le pas et se font stopper par Madame deuxième dame qui leur dit "hep hep, vos tickets, là, vos tickets, ils sont où vos tickets ?!". Les deux ne comprenaient rien au français et se regardent, un peu cons, mais croient comprendre qu'on leur demande leur ticket donc ils montrent du doigt leurs collègues mais Madame deuxième dame était en forme ce jour-là : "ah non, hein, faut vos tickets, faut vos tickets, restez pas là, hein, mettez-vous sur le côté " (inexistant puisqu'en travaux). C'est vrai que "ticket, please", c'est vachement dur à apprendre quand on bosse dans l'un des sites les plus visités au monde.
Le mercredi, trajet intéressant : nous avons commencé par le Père Lachaise puis enchaîné avec Montmartre. Ce qui signifie ligne 2 du métro, via Belleville, Barbès et tout le tralala, autrement dit, le Paris populaire. Nous avons fait un bout du voyage en face de deux dames africaines faisant prendre leur repas aux gamins, elles m'ont transportées au Togo l'espace de leur casse-croute, coupant leur poulet à la main et papotant dans un langage situé quelque part entre l'éwé et le wolof. Ensuite, Montmartre, ses petites rues tortueuses et ses milliers de touristes qui me font définitivement préférer ce quartier en basse saison. Le reste du temps, c'est Disneyland et c'est chiant. Puis re-métro pour arriver devant la Madeleine. De là, Opéra Garnier et Place Vendôme. Contraste marrant avec Barbès. En effet, pour ceux qui ne connaissent pas des masses la capitale, sachez que la Rue de la Paix du Monopoly se trouve dans le secteur. Et que Place Vendôme, outre le Ministère de la Culture, se trouvent à peu près tous les grands bijoutiers du monde. Un véritable musée, écrin immobile au milieu d'une ville hyperactive, voilà l'impression que ça m'a fait, et ce d'autant plus que les prix sont inexistants sur cette place. A quoi bon ? Ceux qui peuvent se payer ça ont de toutes façons trop d'argent pour s'en soucier. Et probablement des dizaines de bijoux de cette sorte. What's the point, quand même, je me demande... en attendant, nous avons pris plein la vue. Chanel, Dior et consort nous auront vendu du rêve à peu de frais, c'est déjà pas si mal. Après cela, à pattes jusqu'à Saint-Michel via les Tuileries pour retrouver Claire et Raphaëlle à la crêperie. Gazou gazou.
Le jeudi, Versailles. Et le jeudi, y'a grève. Haha, ça faisait longtemps. Du coup, petite galère dans le RER mais nous avons fini par arriver devant les grilles du Château... fermées. Ben oué, grève, quoi. Et allez expliquer à votre copine iranienne qui ne remettra peut-être jamais les pieds en France que ce monument mondialement connu qu'elle a à portée de main, ben elle ne pourra pas entrer dedans parce que les salariés protestent contre un projet de réforme des retraites... M'enfin comme dirait mon cher père, c'est aussi un aspect de la culture française, c'est dans le package, au même titre que la bouffe et les gens nuls en anglais. Du coup, nous avons passé notre journée dans les Jardins (et comme dirait mon pote Toto, les jardins, c'est ce qu'il y a de plus intéressant) et en particulier dans le domaine du Trianon qui, lui, était ouvert. Et comme je n'avais jamais visité le hameau de la Reine, j'ai trouvé ça gazou gazou. Après cette journée, retour à Saint-Michel, cette fois pour aller au bar avec le susmentionné Toto.
Vendredi, dernier jour et musée d'Orsay avec Stéph from Stavanger. Enfin, from un bled en région parisienne mais rencontrée en Norvège. Puis, suivant la proposition de Steph, nous avons entrepris de longer les quais jusqu'au Jardin des Plantes, proche de la Gare de Lyon où toutes nos affaires étaient en consigne. C'était sans compter ma quicherie légendaire qui nous a emmenées dans la direction opposée, avant que je finisse par me dire : "non mais atta, la Tour Eiffel, elle est pas censée se rapprocher, on devrait même l'avoir dans le dos, en fait." M'enfin tout est bien qui finit bien puisque Maryam a pu choper son avion et moi mon train. Tout ça pour ne même pas me reposer de mes pérégrinations puisque j'ai été occupée toute la semaine suivante, entre mon rapport de stage (fait en 4 jours, tout de même) et les nombreuses revoyures avant un nouveau départ, vers la Vendée cette fois.
Comme dit mon père, "ah ben tu vas commencer à travailler, tu vas pouvoir te reposer." Le pire, c'est que c'est vrai.
On Tuesday, we walked along the streets from Montparnasse to "Ile de la Cité" and we visited the Sainte-Chapelle (the "Holy Chapel") : it was built by Saint-Louis, a popular king who reigned during the XIIIth century. Funny thing about it : the Chapel is inside the Law Court, which was erected during the XIXth century. Therefore, tourists have to pass a safety portal, like in the airports, and the queue to reach it is always very long. It's also a way to filtrate the entrances, as the Chapel is small. We waited 30 minutes to enter into the Court. And then we were at the door of the Chapel and saw the kind of scene that you can only see in France, I think : there was a small building with two women. One could think that the two were selling tickets, but no, no : you have to buy a ticket to the first one and give it immediately to the second one. Nice... But I'm not over, haha ! Indeed, there were four Chinese in front of us. The two firsts gave the tickets and went in. The two others followed but they were stopped by the second woman who started to yell, in French : ""hep hep, vos tickets, là, vos tickets, ils sont où vos tickets ?!" (litterally : hey, your tickets, were are your tickets ?). They were totally lost but seemed to understand that they were being asked something about the tickets. So they try to explain something but the woman didn't give them the time to do so and started again : "ah non, hein, faut vos tickets, faut vos tickets, restez pas là, hein, mettez-vous sur le côté " (no no, I need your tickets, I need your tickets, don't stay in the way, wait on this side (which was under construction work)). Because, you know, that's very difficult to say "ticket please" when you are working in one of the most visited places of the world.
On Wednesday we made a funny trip : we started with Père Lachaise, a cemetery full of celebrities, and then we went to Montmartre. This led us to cross the most working-class areas (Barbès, Clignancourt...) of the city and we could feel it in the metro. Montmartre was full of tourists, I really prefer this place in winter ; otherwise, it's a bit like Disneyland : too many people and too many clichés about France and Paris. Anyway, that was nice. Afterwards we went to the Opera Garnier (the oldest one) and to Place Vendôme : contrary to Barbès, this part of Paris is reaaly really wealthy and the contrast was quite funny. On Place Vendôme you have all the most famous jeweller's brands of the world and it looks like a museum : you don't have price and you have to ring to go into the shop. So you just look. Jewelleries are amazing but I wonder : what's the point in all of this ?! Anyway, after that we walked through the Tuileries (it used to be a castle, which was burnt during the "Commune", the 1871's revolution. Now, there only is the castle's garden) and then along the Louvre, up to Saint-Michel, where we met two friends of mine to eat some crêpes.
On Thursday, we wanted to go to Versailles, which is a castle built by Louis XIV but also a city of 86 000 inhabitants, 50 kilometers away from Paris. It took us quite a lot of time to go there because there were strikes this day to protest against the pensions' reform. Strikes in the metro... and in the castle, which was closed, hahaha. Maryam was disappointed, of course, but we managed to visit the gardens, which actually are the most amazing of Versailles. To quote my friend Toto with whom we had a bier in the evening : "the interiors are a big shit, there is too much gold, I only go to Versailles to see the gardens". So, even though it badly started, we spent a nice day. Which ended in a bar close to Saint-Michel, as the usual.
On Friday we went to Musée d'Orsay with my friend Stephanie, the one that I met in Stavanger. It is a painting museum with pictures and sculptures from the XIXth- XXth centuries. I had never been there before but I knew that I would love it and I did ! Afterwards we walked along the Seine and we went back home eventually, Maryam by plane and me by train. The week after was really busy for me, I had to write my internship's report in four days and to see people before going to Vendée. So, as my father said in the end of this crazy week : "Now that you're going to work you will be able to rest !"
Peu importe, j'ai fini par prendre ma douche et nous avons filé au Luxembourg, pour ensuite traverser le quartier de l'Odéon et débouler sur le Palais de Justice. Là, 30 minutes de queue pour visiter la Sainte-Chapelle, et avoir droit à une tranche de vie merveilleuse comme sait si bien en produire la France : la cour du Palais de Justice était en travaux donc nous avons déjà dû tournicoter quelques minutes avant de trouver l'entrée. Nous arrivons enfin à une sorte de cahute préfabriquée de 5 mètres carrés dans laquelle il y avait 2 dames mais pas deux files : il faut acheter son ticket à l'une et le tendre à l'autre. Petite pensée pour les pauvres Chinois devant nous : ils étaient un groupe de quatre, les deux premiers tendent leur ticket et entrent. Les deux suivants leur emboîtent le pas et se font stopper par Madame deuxième dame qui leur dit "hep hep, vos tickets, là, vos tickets, ils sont où vos tickets ?!". Les deux ne comprenaient rien au français et se regardent, un peu cons, mais croient comprendre qu'on leur demande leur ticket donc ils montrent du doigt leurs collègues mais Madame deuxième dame était en forme ce jour-là : "ah non, hein, faut vos tickets, faut vos tickets, restez pas là, hein, mettez-vous sur le côté " (inexistant puisqu'en travaux). C'est vrai que "ticket, please", c'est vachement dur à apprendre quand on bosse dans l'un des sites les plus visités au monde.
Le mercredi, trajet intéressant : nous avons commencé par le Père Lachaise puis enchaîné avec Montmartre. Ce qui signifie ligne 2 du métro, via Belleville, Barbès et tout le tralala, autrement dit, le Paris populaire. Nous avons fait un bout du voyage en face de deux dames africaines faisant prendre leur repas aux gamins, elles m'ont transportées au Togo l'espace de leur casse-croute, coupant leur poulet à la main et papotant dans un langage situé quelque part entre l'éwé et le wolof. Ensuite, Montmartre, ses petites rues tortueuses et ses milliers de touristes qui me font définitivement préférer ce quartier en basse saison. Le reste du temps, c'est Disneyland et c'est chiant. Puis re-métro pour arriver devant la Madeleine. De là, Opéra Garnier et Place Vendôme. Contraste marrant avec Barbès. En effet, pour ceux qui ne connaissent pas des masses la capitale, sachez que la Rue de la Paix du Monopoly se trouve dans le secteur. Et que Place Vendôme, outre le Ministère de la Culture, se trouvent à peu près tous les grands bijoutiers du monde. Un véritable musée, écrin immobile au milieu d'une ville hyperactive, voilà l'impression que ça m'a fait, et ce d'autant plus que les prix sont inexistants sur cette place. A quoi bon ? Ceux qui peuvent se payer ça ont de toutes façons trop d'argent pour s'en soucier. Et probablement des dizaines de bijoux de cette sorte. What's the point, quand même, je me demande... en attendant, nous avons pris plein la vue. Chanel, Dior et consort nous auront vendu du rêve à peu de frais, c'est déjà pas si mal. Après cela, à pattes jusqu'à Saint-Michel via les Tuileries pour retrouver Claire et Raphaëlle à la crêperie. Gazou gazou.
Le jeudi, Versailles. Et le jeudi, y'a grève. Haha, ça faisait longtemps. Du coup, petite galère dans le RER mais nous avons fini par arriver devant les grilles du Château... fermées. Ben oué, grève, quoi. Et allez expliquer à votre copine iranienne qui ne remettra peut-être jamais les pieds en France que ce monument mondialement connu qu'elle a à portée de main, ben elle ne pourra pas entrer dedans parce que les salariés protestent contre un projet de réforme des retraites... M'enfin comme dirait mon cher père, c'est aussi un aspect de la culture française, c'est dans le package, au même titre que la bouffe et les gens nuls en anglais. Du coup, nous avons passé notre journée dans les Jardins (et comme dirait mon pote Toto, les jardins, c'est ce qu'il y a de plus intéressant) et en particulier dans le domaine du Trianon qui, lui, était ouvert. Et comme je n'avais jamais visité le hameau de la Reine, j'ai trouvé ça gazou gazou. Après cette journée, retour à Saint-Michel, cette fois pour aller au bar avec le susmentionné Toto.
Vendredi, dernier jour et musée d'Orsay avec Stéph from Stavanger. Enfin, from un bled en région parisienne mais rencontrée en Norvège. Puis, suivant la proposition de Steph, nous avons entrepris de longer les quais jusqu'au Jardin des Plantes, proche de la Gare de Lyon où toutes nos affaires étaient en consigne. C'était sans compter ma quicherie légendaire qui nous a emmenées dans la direction opposée, avant que je finisse par me dire : "non mais atta, la Tour Eiffel, elle est pas censée se rapprocher, on devrait même l'avoir dans le dos, en fait." M'enfin tout est bien qui finit bien puisque Maryam a pu choper son avion et moi mon train. Tout ça pour ne même pas me reposer de mes pérégrinations puisque j'ai été occupée toute la semaine suivante, entre mon rapport de stage (fait en 4 jours, tout de même) et les nombreuses revoyures avant un nouveau départ, vers la Vendée cette fois.
Comme dit mon père, "ah ben tu vas commencer à travailler, tu vas pouvoir te reposer." Le pire, c'est que c'est vrai.
On Tuesday, we walked along the streets from Montparnasse to "Ile de la Cité" and we visited the Sainte-Chapelle (the "Holy Chapel") : it was built by Saint-Louis, a popular king who reigned during the XIIIth century. Funny thing about it : the Chapel is inside the Law Court, which was erected during the XIXth century. Therefore, tourists have to pass a safety portal, like in the airports, and the queue to reach it is always very long. It's also a way to filtrate the entrances, as the Chapel is small. We waited 30 minutes to enter into the Court. And then we were at the door of the Chapel and saw the kind of scene that you can only see in France, I think : there was a small building with two women. One could think that the two were selling tickets, but no, no : you have to buy a ticket to the first one and give it immediately to the second one. Nice... But I'm not over, haha ! Indeed, there were four Chinese in front of us. The two firsts gave the tickets and went in. The two others followed but they were stopped by the second woman who started to yell, in French : ""hep hep, vos tickets, là, vos tickets, ils sont où vos tickets ?!" (litterally : hey, your tickets, were are your tickets ?). They were totally lost but seemed to understand that they were being asked something about the tickets. So they try to explain something but the woman didn't give them the time to do so and started again : "ah non, hein, faut vos tickets, faut vos tickets, restez pas là, hein, mettez-vous sur le côté " (no no, I need your tickets, I need your tickets, don't stay in the way, wait on this side (which was under construction work)). Because, you know, that's very difficult to say "ticket please" when you are working in one of the most visited places of the world.
On Wednesday we made a funny trip : we started with Père Lachaise, a cemetery full of celebrities, and then we went to Montmartre. This led us to cross the most working-class areas (Barbès, Clignancourt...) of the city and we could feel it in the metro. Montmartre was full of tourists, I really prefer this place in winter ; otherwise, it's a bit like Disneyland : too many people and too many clichés about France and Paris. Anyway, that was nice. Afterwards we went to the Opera Garnier (the oldest one) and to Place Vendôme : contrary to Barbès, this part of Paris is reaaly really wealthy and the contrast was quite funny. On Place Vendôme you have all the most famous jeweller's brands of the world and it looks like a museum : you don't have price and you have to ring to go into the shop. So you just look. Jewelleries are amazing but I wonder : what's the point in all of this ?! Anyway, after that we walked through the Tuileries (it used to be a castle, which was burnt during the "Commune", the 1871's revolution. Now, there only is the castle's garden) and then along the Louvre, up to Saint-Michel, where we met two friends of mine to eat some crêpes.
On Thursday, we wanted to go to Versailles, which is a castle built by Louis XIV but also a city of 86 000 inhabitants, 50 kilometers away from Paris. It took us quite a lot of time to go there because there were strikes this day to protest against the pensions' reform. Strikes in the metro... and in the castle, which was closed, hahaha. Maryam was disappointed, of course, but we managed to visit the gardens, which actually are the most amazing of Versailles. To quote my friend Toto with whom we had a bier in the evening : "the interiors are a big shit, there is too much gold, I only go to Versailles to see the gardens". So, even though it badly started, we spent a nice day. Which ended in a bar close to Saint-Michel, as the usual.
On Friday we went to Musée d'Orsay with my friend Stephanie, the one that I met in Stavanger. It is a painting museum with pictures and sculptures from the XIXth- XXth centuries. I had never been there before but I knew that I would love it and I did ! Afterwards we walked along the Seine and we went back home eventually, Maryam by plane and me by train. The week after was really busy for me, I had to write my internship's report in four days and to see people before going to Vendée. So, as my father said in the end of this crazy week : "Now that you're going to work you will be able to rest !"
vendredi 16 juillet 2010
Impressions parisiennes I
Je doute que tout le monde ait suivi l'ensemble de mes pérégrinations depuis que je suis revenue de Norvège (1 mois, et ça me manque cette affaire ; mais peu importe), mais toujours est-il que, dans le tas, j'ai passé six jours à Paris en compagnie de ma copine Maryam. 6 jours à arpenter les avenues hausmaniennes et les petites rues sorties de nulle part comme Paris sait si bien en fournir, six jours à dire "non merci" aux vendeurs de Tour Eiffel (à tel point que Maryam a fini par me dire "maintenant, je comprends pourquoi tu n'en es pas fan") et six jours à accumuler les trucs à bloguer. Après ça, c'était bien de retourner dans sa province...
Nous avons été récupérées samedi soir Gare de Lyon par Solenne, qui vit maintenant en coloc avec Myriam et Nico le long du RER A. Du coup, métro, et le premier truc qui m'épate, et ce à chaque fois que je vais à Paris, c'est le concept du carnet de 10 à la RATP. En gros, quand vous demandez un carnet de 10 à la machine, elle vous balance 10 tickets séparés, comme si l'invention de la colle ou du ticket re-poinçonnable n'avait pas passé les tourniquets du métro parisien.
M'enfin nous sommes arrivées dans encombres et j'ai pu revoir Estelle R., ça faisait un bail comme qui dirait. Oui, elle aussi est une coloc de Solenne, mais de façon temporaire (enfin, du temporaire prolongé, quoi...), ce qui, ajouté aux passages d'amis en visite, confère à l'endroit un caractère de joyeux squat possédant des toilettes dignes d'un musée des arts et traditions populaires.
Le lendemain, départ de Solenne et retour de Myriam. De notre côté, nous avons commencé en beauté : bateaux-mouches, puis Max nous a rejointes (oulà, ça fait bizarre...) pour aller manger au quartier latin dans un restau où tout était typiquement français sauf les gens qui y travaillaient. Paris quand tu nous tiens... Après ça, Tour Eiffel (oui, nous avons fait un itinéraire crétin mais peu importe), c'était marrant, quoi... Et Arc de Triomphe, Champs-Elysées et Place de la Concorde. C'est vrai qu'elle est longue cette avenue... M'enfin je cherche encore ce qui en fait "la plus belle avenue du monde" ou même de Paris. Par contre, je dois dire que la vue "Assemblée Nationale-Obélisque-Tour Eiffel au soleil couchant, ça claquouille sa maman à coups de tatanes dans les fesses. De manière plus générale, je n'avais jamais remarqué jusque-là à quel point la lumière pouvait être belle à Paris. Sur les quais de la Seine, toussa...
Lundi, Musée du Louvre. Pas le temps de tout faire, bien sûr. Au menu : antiquités perses et égyptiennes, galeries des grands tableaux français et de la peinture italienne de la Renaissance. Mon coup de cœur absolu : la salle des sculptures antiques. Quelques photos :
Et last but not least : Hermaphrodite endormi.
Et puis on a vu la Joconde, of course. Le souvenir que j'en avais gardé, suite à mon dernier passage au Louvre, était celui d'un tableau tout kiki coincé dans un bout de couloir embouteillé par des touristes ne voyant rien de ce qu'ils tâchaient de prendre en photo. Le tableau est toujours aussi kiki (on aurait dû dire à Léonard qu'il allait avoir du succès et qu'il faudrait le faire plus grand...) mais au moins il est placé dans une grand salle, tout seul sur son mur. Et y'a toujours autant de touristes massés devant pour le prendre en photo (et franchement, j'ai beau voir, je ne comprends pas pourquoi celui-là et pas un autre) :
Le plus drôle dans l'histoire c'est que, face à la Joconde, il y a les Noces de Cana. Pour le coup, Véronèse était plus balèze niveau marketing parce que sa peinture est impossible à louper :
Je dois dire que je suis fascinée par la "photomania" de beaucoup de touristes, photomania qui souvent frise le ridicule, le grotesque, voire l'indécent. Ce qui m'a le plus choqué ce jour-là, c'était ce gars traînant littéralement son gamin jusqu'à la Vénus de Milo, 10 minutes avant la fermeture, pour ensuite se filmer devant avec ledit gamin dans les bras sans seulement regarder la statue (et nous empêcher de la voir, au passage). Dans le genre indécent, on retiendra les gens qui se font prendre en photo devant des tombes au cimetière du Père Lachaise. Ça me laisse perplexe car je considère cela comme un manque total de respect à la personne qui gît-là. Prendre la tombe en photo, oui. Avec soi devant, non, faut savoir s'effacer des fois. Plus drôle dans le genre irrespectueux, les touristes à Notre-Dame. Nous l'avons visitée jeudi et la messe avait commencé alors que nous étions encore là. Quelques dizaines de personnes y assistaient, avec, autour, une centaine de touristes mitraillant la scène. Tellement caricatural que j'aurais voulu en prendre une photo, mais je ne devenais alors rien de plus qu'une de ces touristes photomaniaques. Dur dur...
Mais j'avance dans le temps et j'oublie de mentionner un grand moment de notre séjour parisien : la fête de la musique. Nous l'avons passée avec Max et deux de ses potes. Comme toute bonne fête de la musique qui se respecte, nous n'avons presque pas vu de groupe jouer, par contre nous avons eu droit à :
- des gens à poils dans la fontaine Saint-Michel style "Liberté de la Fesse" (voir ici)
- un gars jouant La Marseillaise à la trompette puis déblatérant sur le fait que, tant que Deschamps ne serait pas sélectionneur de l'équipe de France, les Bleus n'auraient aucune chance de faire quoi que ce soit
- une scène ubuesque que je m'en vais vous conter telle que nous l'avons vue : nous étions vers Beaubourg quand nous entendîmes des "mais arrêtez, mais arrêtez, mais 'sont folles !" puis vîmes un groupe de 3 gugus aux prises avec 2 filles habillées-plus-vulgairement-tu-meurs, l'une, grosse, avec une mini-jupe motif léopard et de la graisse flottant jusqu'aux genoux et l'autre en habits style jasmine version soutif sans rien dessus et string qui dépasse. Les deux tentaient donc vainement de taper sur les gars en face, ceinturées qu'elles étaient par d'autres personnes. Déjà, en soi, ça valait le détour. Mais quand, ensuite, "jasmine" gueula "enculé" avec une voix passablement grave, nous nous regardâmes d'un air incrédule : "mais c'est, mais c'est... mais ce sont... des travelos ?? Nooooon ?! Ah ben si, en fait." Sur ce, la police a fini par arriver et les a embarqué(e)s en leur disant : "ben alors... faut pas vous mettre dans des états comme ça !", boutade qui a laissé le temps à Jasmine de remonter son string avant de monter dans la voiture. Grandiose.
I came back to France with my Iranian friend Maryam, that I met in Oslo. We spent four days in Grenoble (with an ugly weather, such a pity, we couldn't even see the mountains !) and then six in Paris. I've been several times in Paris but still, I discovered new things, and I met some friends of mine who are currently living here. I like this city but I was glad to come back to my "province" afterwards(province is a word used in France to refer to all the places of the country but Paris ; especially annoying when you are not Parisian, as if the Bretagne, the Auvergne or the Dauphiné were a single whole) because this city never stops and that's exhausting in the end.
First friend that we saw : my friend Solenne, who picked us up at the train station, as we were going to sleep at her place. She lives with two other friends, sometimes more, that's the student way of life. We had to take the metro, and each time I go to Paris, it's the same business : when you ask for a 10-ticket book, you actually get ten single tickets. That's totally unpractical and I can't understand why they are not able to put some glue between the tickets or another device to hold them. Anyway, we arrived at her place.
The next day was a Sunday. We started with "les bateaux-mouches" (the "fly boats", don't ask me why) : they are boats who go along the Seine to show all the most famous monuments that are close to the river : Tour Eiffel, Louvre, Notre-Dame, Panthéon, Assemblée nationale (our Parliament), etc. Afterwards, we met my friend Maximilien and we went together to a restaurant where everything was very French : the food, the music, the decor.... Everything but the people working there ! Then, we went to the Tour Eiffel : In front of the tower, there was a big screen showing the World Cup.
View from the first floor :
After the Eiffel Tower we went to the Arc de Triomphe to say hello to the most famous unknown person of France : an anonymous soldier who died during the First World War and was buried there two years later in order to celebrate the memory of all the soldiers. That was the solemn moment. And then, we walked along the Champs-Elysées. This avenue is supposed to be "the most beautiful avenue in the world" but I don't really get it. Ok, it's long, and ? Anyway, the arrival point was quite nice, on the "place de la Concorde", with the view : Assemblée nationale, obelisk and Tour Eiffel :
On Monday, we went to the Louvre. It's impossible to visit the whole museum in one day, it's too big. We saw some part of the antique section, the Italian paintings from the Renaissance and some great French pieces of art full of history (the kind of paintings that you see all the time in your history books when you are a French pupil, you know...). We saw the Joconde, of course, but really, it's not the best part : too many people for a small, not that impressive, picture. My favourite part : the antique sculptures. That was amazing (pictures above, in the French part of my post ;)).
Monday was the 21st June. This date is quite special in France as it's the music's day : people can play music in the street up to 3.am and almost everyone goes out on this day. We did it, with my friend Maximilien (again) and two of his friends. We didn't really stop to hear some bands but we saw funny things :
- 3 naked guys in the Saint-Michel fountain, an always-crowded place
- an unbelievable scene : we were having a drink when we suddenly heard noises like "but stop it, stop it, hey, they are crazy !". Then we saw 2 girls dressed like prostitutes (one with fat up to the knees and the other one with huge fixed boops) trying to beat a bench of guys. People around were trying to stop the two girls, and one of them screamed something like "you... bloody bastards !" with a very deep voice. At that point, we looked at each other and realized : "but they are... no... yes ! They are transvestite !" Then the police came and took them because they obviously were totally drunk. That was great. And here ended our second day in Paris.
Nous avons été récupérées samedi soir Gare de Lyon par Solenne, qui vit maintenant en coloc avec Myriam et Nico le long du RER A. Du coup, métro, et le premier truc qui m'épate, et ce à chaque fois que je vais à Paris, c'est le concept du carnet de 10 à la RATP. En gros, quand vous demandez un carnet de 10 à la machine, elle vous balance 10 tickets séparés, comme si l'invention de la colle ou du ticket re-poinçonnable n'avait pas passé les tourniquets du métro parisien.
M'enfin nous sommes arrivées dans encombres et j'ai pu revoir Estelle R., ça faisait un bail comme qui dirait. Oui, elle aussi est une coloc de Solenne, mais de façon temporaire (enfin, du temporaire prolongé, quoi...), ce qui, ajouté aux passages d'amis en visite, confère à l'endroit un caractère de joyeux squat possédant des toilettes dignes d'un musée des arts et traditions populaires.
Le lendemain, départ de Solenne et retour de Myriam. De notre côté, nous avons commencé en beauté : bateaux-mouches, puis Max nous a rejointes (oulà, ça fait bizarre...) pour aller manger au quartier latin dans un restau où tout était typiquement français sauf les gens qui y travaillaient. Paris quand tu nous tiens... Après ça, Tour Eiffel (oui, nous avons fait un itinéraire crétin mais peu importe), c'était marrant, quoi... Et Arc de Triomphe, Champs-Elysées et Place de la Concorde. C'est vrai qu'elle est longue cette avenue... M'enfin je cherche encore ce qui en fait "la plus belle avenue du monde" ou même de Paris. Par contre, je dois dire que la vue "Assemblée Nationale-Obélisque-Tour Eiffel au soleil couchant, ça claquouille sa maman à coups de tatanes dans les fesses. De manière plus générale, je n'avais jamais remarqué jusque-là à quel point la lumière pouvait être belle à Paris. Sur les quais de la Seine, toussa...
Lundi, Musée du Louvre. Pas le temps de tout faire, bien sûr. Au menu : antiquités perses et égyptiennes, galeries des grands tableaux français et de la peinture italienne de la Renaissance. Mon coup de cœur absolu : la salle des sculptures antiques. Quelques photos :
Et last but not least : Hermaphrodite endormi.
Et puis on a vu la Joconde, of course. Le souvenir que j'en avais gardé, suite à mon dernier passage au Louvre, était celui d'un tableau tout kiki coincé dans un bout de couloir embouteillé par des touristes ne voyant rien de ce qu'ils tâchaient de prendre en photo. Le tableau est toujours aussi kiki (on aurait dû dire à Léonard qu'il allait avoir du succès et qu'il faudrait le faire plus grand...) mais au moins il est placé dans une grand salle, tout seul sur son mur. Et y'a toujours autant de touristes massés devant pour le prendre en photo (et franchement, j'ai beau voir, je ne comprends pas pourquoi celui-là et pas un autre) :
Le plus drôle dans l'histoire c'est que, face à la Joconde, il y a les Noces de Cana. Pour le coup, Véronèse était plus balèze niveau marketing parce que sa peinture est impossible à louper :
Je dois dire que je suis fascinée par la "photomania" de beaucoup de touristes, photomania qui souvent frise le ridicule, le grotesque, voire l'indécent. Ce qui m'a le plus choqué ce jour-là, c'était ce gars traînant littéralement son gamin jusqu'à la Vénus de Milo, 10 minutes avant la fermeture, pour ensuite se filmer devant avec ledit gamin dans les bras sans seulement regarder la statue (et nous empêcher de la voir, au passage). Dans le genre indécent, on retiendra les gens qui se font prendre en photo devant des tombes au cimetière du Père Lachaise. Ça me laisse perplexe car je considère cela comme un manque total de respect à la personne qui gît-là. Prendre la tombe en photo, oui. Avec soi devant, non, faut savoir s'effacer des fois. Plus drôle dans le genre irrespectueux, les touristes à Notre-Dame. Nous l'avons visitée jeudi et la messe avait commencé alors que nous étions encore là. Quelques dizaines de personnes y assistaient, avec, autour, une centaine de touristes mitraillant la scène. Tellement caricatural que j'aurais voulu en prendre une photo, mais je ne devenais alors rien de plus qu'une de ces touristes photomaniaques. Dur dur...
Mais j'avance dans le temps et j'oublie de mentionner un grand moment de notre séjour parisien : la fête de la musique. Nous l'avons passée avec Max et deux de ses potes. Comme toute bonne fête de la musique qui se respecte, nous n'avons presque pas vu de groupe jouer, par contre nous avons eu droit à :
- des gens à poils dans la fontaine Saint-Michel style "Liberté de la Fesse" (voir ici)
- un gars jouant La Marseillaise à la trompette puis déblatérant sur le fait que, tant que Deschamps ne serait pas sélectionneur de l'équipe de France, les Bleus n'auraient aucune chance de faire quoi que ce soit
- une scène ubuesque que je m'en vais vous conter telle que nous l'avons vue : nous étions vers Beaubourg quand nous entendîmes des "mais arrêtez, mais arrêtez, mais 'sont folles !" puis vîmes un groupe de 3 gugus aux prises avec 2 filles habillées-plus-vulgairement-tu-meurs, l'une, grosse, avec une mini-jupe motif léopard et de la graisse flottant jusqu'aux genoux et l'autre en habits style jasmine version soutif sans rien dessus et string qui dépasse. Les deux tentaient donc vainement de taper sur les gars en face, ceinturées qu'elles étaient par d'autres personnes. Déjà, en soi, ça valait le détour. Mais quand, ensuite, "jasmine" gueula "enculé" avec une voix passablement grave, nous nous regardâmes d'un air incrédule : "mais c'est, mais c'est... mais ce sont... des travelos ?? Nooooon ?! Ah ben si, en fait." Sur ce, la police a fini par arriver et les a embarqué(e)s en leur disant : "ben alors... faut pas vous mettre dans des états comme ça !", boutade qui a laissé le temps à Jasmine de remonter son string avant de monter dans la voiture. Grandiose.
I came back to France with my Iranian friend Maryam, that I met in Oslo. We spent four days in Grenoble (with an ugly weather, such a pity, we couldn't even see the mountains !) and then six in Paris. I've been several times in Paris but still, I discovered new things, and I met some friends of mine who are currently living here. I like this city but I was glad to come back to my "province" afterwards(province is a word used in France to refer to all the places of the country but Paris ; especially annoying when you are not Parisian, as if the Bretagne, the Auvergne or the Dauphiné were a single whole) because this city never stops and that's exhausting in the end.
First friend that we saw : my friend Solenne, who picked us up at the train station, as we were going to sleep at her place. She lives with two other friends, sometimes more, that's the student way of life. We had to take the metro, and each time I go to Paris, it's the same business : when you ask for a 10-ticket book, you actually get ten single tickets. That's totally unpractical and I can't understand why they are not able to put some glue between the tickets or another device to hold them. Anyway, we arrived at her place.
The next day was a Sunday. We started with "les bateaux-mouches" (the "fly boats", don't ask me why) : they are boats who go along the Seine to show all the most famous monuments that are close to the river : Tour Eiffel, Louvre, Notre-Dame, Panthéon, Assemblée nationale (our Parliament), etc. Afterwards, we met my friend Maximilien and we went together to a restaurant where everything was very French : the food, the music, the decor.... Everything but the people working there ! Then, we went to the Tour Eiffel : In front of the tower, there was a big screen showing the World Cup.
View from the first floor :
After the Eiffel Tower we went to the Arc de Triomphe to say hello to the most famous unknown person of France : an anonymous soldier who died during the First World War and was buried there two years later in order to celebrate the memory of all the soldiers. That was the solemn moment. And then, we walked along the Champs-Elysées. This avenue is supposed to be "the most beautiful avenue in the world" but I don't really get it. Ok, it's long, and ? Anyway, the arrival point was quite nice, on the "place de la Concorde", with the view : Assemblée nationale, obelisk and Tour Eiffel :
On Monday, we went to the Louvre. It's impossible to visit the whole museum in one day, it's too big. We saw some part of the antique section, the Italian paintings from the Renaissance and some great French pieces of art full of history (the kind of paintings that you see all the time in your history books when you are a French pupil, you know...). We saw the Joconde, of course, but really, it's not the best part : too many people for a small, not that impressive, picture. My favourite part : the antique sculptures. That was amazing (pictures above, in the French part of my post ;)).
Monday was the 21st June. This date is quite special in France as it's the music's day : people can play music in the street up to 3.am and almost everyone goes out on this day. We did it, with my friend Maximilien (again) and two of his friends. We didn't really stop to hear some bands but we saw funny things :
- 3 naked guys in the Saint-Michel fountain, an always-crowded place
- an unbelievable scene : we were having a drink when we suddenly heard noises like "but stop it, stop it, hey, they are crazy !". Then we saw 2 girls dressed like prostitutes (one with fat up to the knees and the other one with huge fixed boops) trying to beat a bench of guys. People around were trying to stop the two girls, and one of them screamed something like "you... bloody bastards !" with a very deep voice. At that point, we looked at each other and realized : "but they are... no... yes ! They are transvestite !" Then the police came and took them because they obviously were totally drunk. That was great. And here ended our second day in Paris.
vendredi 9 juillet 2010
Balade au Kjerag II
Le temps d'un week-end sur les plages de Vendée et voilà la suite des photos.
Here is the following !
Après la 3ème montée, nous sommes arrivés sur une sorte de plateau désertique comme on n'en voit qu'à plus de 2000 mètres d'altitude dans nos contrées :
After the 3rd rise, the desert, the kind of landscapes that we can't see under 2000m in the Alps.
La montagne, ça vous gagne, mais pas toujours :
It seems that some people were in trouble...
Note culturelle : beaucoup de gens s'élancent des falaises du Kjerag pour faire du "base jump" (un genre de parachutisme) et il est probable que l'hélico soit là pour secourir l'un d'entre eux. On a d'ailleurs vu plusieurs personnes monter 2,3 fois : les gars passent leur journée à monter, à sauter, à remonter, à resauter... faut les jambes !
Kjerags cliffs are a very popular spot for people who do "base jumping". That can explain the helicopter...
De notre côté, on s'est contenté d'arriver au sommet pour admirer la vue et c'était déjà pas mal :
View from the top :
Puis nous nous sommes mis en mode "émotions fortes" :
After 30min spent to admire the view, we became stunters :
Nou avons bien dû passer 1h en haut, puis nous sommes redescendus. Sur le retour, nous avons fait un petit détour mais ça valait le coup :
And after one hour, we started to came back down. We made a short detour but it worthed it !
Et maintenant, nous pouvons mourir en paix.
Now, we can die in peace.
Here is the following !
Après la 3ème montée, nous sommes arrivés sur une sorte de plateau désertique comme on n'en voit qu'à plus de 2000 mètres d'altitude dans nos contrées :
After the 3rd rise, the desert, the kind of landscapes that we can't see under 2000m in the Alps.
La montagne, ça vous gagne, mais pas toujours :
It seems that some people were in trouble...
Note culturelle : beaucoup de gens s'élancent des falaises du Kjerag pour faire du "base jump" (un genre de parachutisme) et il est probable que l'hélico soit là pour secourir l'un d'entre eux. On a d'ailleurs vu plusieurs personnes monter 2,3 fois : les gars passent leur journée à monter, à sauter, à remonter, à resauter... faut les jambes !
Kjerags cliffs are a very popular spot for people who do "base jumping". That can explain the helicopter...
De notre côté, on s'est contenté d'arriver au sommet pour admirer la vue et c'était déjà pas mal :
View from the top :
Puis nous nous sommes mis en mode "émotions fortes" :
After 30min spent to admire the view, we became stunters :
Nou avons bien dû passer 1h en haut, puis nous sommes redescendus. Sur le retour, nous avons fait un petit détour mais ça valait le coup :
And after one hour, we started to came back down. We made a short detour but it worthed it !
Et maintenant, nous pouvons mourir en paix.
Now, we can die in peace.
jeudi 8 juillet 2010
Balade au Kjerag I
Chose promise chose due, je profite d'un instant de répit pour vous mettre les photos de notre balade au Kjerag, faite il y a un mois maintenant. Pour l'heure, je crève de chaud au fin fond de la Vendée, dans un camping situé dans un bled fort charmant, Saint-Laurent-Sur-Sèvres, dont la particularité est de posséder "5 églises, chapelles et oratoires", (sic wikipidia ; moi je n'en avais compté "que" 3) pour 3400 habitants. Le village est même surnommé "la ville sainte de Vendée", c'est vous dire. Mais revenons-en au Kjerag : il s'agit d'une randonnée merveilleuse longeant le Lysefjord, ie : le fjord sur lequel donne également le Preikestol. Et l'arrivée donne droit, là aussi, à une vue magnifique, avec en prime des émotions fortes, puisque à côté de la vue se trouve un gros caillou coincé entre deux parois rocheuses surplombant le fjord à 1000 mètres d'altitude.
Note : j'utilise ici les photos de Rémy ; elles montrent les mêmes paysages que les miennes mais en mieux. Rémy, râle si t'es pas d'accord et je changerai ça.
Now I have time to show you the photographs taken during our trip to Kjerag, one month ago. I am currently boiling in the camping site where I work for the whole summer. It's in Vendée (West of France, check google ;-)), in a village called Saint-Laurent-Sur-Sèvres which has 5 churches, don't ask me why. So the Kjerag : it's a walk going along the Lysefjord, like the Preikestol, and the panorama in the end in just amazing. I use Remy's pictures because they are better than mine.
Nous étions 4, Steph, Fahad-qui-avait-la voiture-et-on-l'en-remercie-vivement, Rémouche et moi. Le trajet en voiture s'annonçait prometteur, comme souvent en Norvège :
We were 4, Steph, Fahad-who-had-the-car-God-bless-him, Rémy and I. The road to go there was amazing, as often in Norway :
Les héros en mode "pause photo" :
Heroes of the day :
Des "hytte" (mot qui vient très probablement de notre "hutte"):
Instant culturel : ces "hytte" sont un genre de maisons de campagne. La plupart des Norvégiens en possèdent une, elle est généralement perdue dans la montagne et possède un confort des plus rudimentaires. Pour citer un groupe facebook auquel j'ai adhéré : "tu sais que tu as été en Norvège trop longtemps quand tu te réjouis à l'idée d'aller passer ton week-end dans une cabane perdue dans les bois, sans eau ni électricité."
The picture shows something which is typically Scandinavian (Rémy said to me that it also exists in Sweden), the "hytte" : most of the Norwegians own one, in the mountains, with a very basic comfort. Quote seen on facebook which sums up well the concept : "you know you've been in Norway for too long when it seems nice to spend a week in a small wooden cottage up in the mountains, with no running water and no electricity".
Nous avons fini par arriver au point de départ par une route sympathique :
The road in the end :
Instant gazou sur le parking :
Funny car in the car park :
Chose à savoir concernant la randonnée : elle fait 600 mètres de dénivelé, mais pas de façon continue, les grosses descentes succédant aux grosses montées. Du coup, le début a de quoi décourager :
The walk is all about straight ups and downs and the beginning is quite impressive :
En plein effort :
Le héros Rémy à l'arrivée (de la 1ère montée, pour ceux qui auraient pas suivi) :
Remy the hero at the top of the first rise :
Entre l'effort, le réconfort :
Beautiful view to give us more courage to go on :
Deuxième montée moins impressionnante que la 1ère mais Fahad avait tout de même besoin de se rafraîchir, semble-t-il :
After the second rise, Fahad needs some fresh air :
Pendant ce temps, Steph découvrait le mini-Kjerag :
In the meantime, Steph discovers the mini-Kjerag :
Puis nous avons enchainé par une bataille de boules de neige assez mythique, ne serait-ce que parce qu'elle était en juin. Après ça, Fahad et moi-même avons continué à faire joujou dans la neige :
Hiiiiiiii! :
En passant, je décerne à cette photo le titre de "photo irrémédiablement gazou".
Sur ce, je retourne à mon camping. Dont je vous reparlerai très probablement. Je posterai la suite des photos de la balade demain.
I'm going back to work, I'll post the second part tomorrow !
Note : j'utilise ici les photos de Rémy ; elles montrent les mêmes paysages que les miennes mais en mieux. Rémy, râle si t'es pas d'accord et je changerai ça.
Now I have time to show you the photographs taken during our trip to Kjerag, one month ago. I am currently boiling in the camping site where I work for the whole summer. It's in Vendée (West of France, check google ;-)), in a village called Saint-Laurent-Sur-Sèvres which has 5 churches, don't ask me why. So the Kjerag : it's a walk going along the Lysefjord, like the Preikestol, and the panorama in the end in just amazing. I use Remy's pictures because they are better than mine.
Nous étions 4, Steph, Fahad-qui-avait-la voiture-et-on-l'en-remercie-vivement, Rémouche et moi. Le trajet en voiture s'annonçait prometteur, comme souvent en Norvège :
We were 4, Steph, Fahad-who-had-the-car-God-bless-him, Rémy and I. The road to go there was amazing, as often in Norway :
Les héros en mode "pause photo" :
Heroes of the day :
Des "hytte" (mot qui vient très probablement de notre "hutte"):
Instant culturel : ces "hytte" sont un genre de maisons de campagne. La plupart des Norvégiens en possèdent une, elle est généralement perdue dans la montagne et possède un confort des plus rudimentaires. Pour citer un groupe facebook auquel j'ai adhéré : "tu sais que tu as été en Norvège trop longtemps quand tu te réjouis à l'idée d'aller passer ton week-end dans une cabane perdue dans les bois, sans eau ni électricité."
The picture shows something which is typically Scandinavian (Rémy said to me that it also exists in Sweden), the "hytte" : most of the Norwegians own one, in the mountains, with a very basic comfort. Quote seen on facebook which sums up well the concept : "you know you've been in Norway for too long when it seems nice to spend a week in a small wooden cottage up in the mountains, with no running water and no electricity".
Nous avons fini par arriver au point de départ par une route sympathique :
The road in the end :
Instant gazou sur le parking :
Funny car in the car park :
Chose à savoir concernant la randonnée : elle fait 600 mètres de dénivelé, mais pas de façon continue, les grosses descentes succédant aux grosses montées. Du coup, le début a de quoi décourager :
The walk is all about straight ups and downs and the beginning is quite impressive :
En plein effort :
Le héros Rémy à l'arrivée (de la 1ère montée, pour ceux qui auraient pas suivi) :
Remy the hero at the top of the first rise :
Entre l'effort, le réconfort :
Beautiful view to give us more courage to go on :
Deuxième montée moins impressionnante que la 1ère mais Fahad avait tout de même besoin de se rafraîchir, semble-t-il :
After the second rise, Fahad needs some fresh air :
Pendant ce temps, Steph découvrait le mini-Kjerag :
In the meantime, Steph discovers the mini-Kjerag :
Puis nous avons enchainé par une bataille de boules de neige assez mythique, ne serait-ce que parce qu'elle était en juin. Après ça, Fahad et moi-même avons continué à faire joujou dans la neige :
Hiiiiiiii! :
En passant, je décerne à cette photo le titre de "photo irrémédiablement gazou".
Sur ce, je retourne à mon camping. Dont je vous reparlerai très probablement. Je posterai la suite des photos de la balade demain.
I'm going back to work, I'll post the second part tomorrow !
jeudi 1 juillet 2010
En express
Parce que plusieurs personnes m'ont posé la question : oui, je continue ce blog, même revenue de Norvège. J'ai d'ailleurs des idées : photos du Kjerag, d'abord, et impressions parisiennes. Avec un changement : je vais entreprendre de traduire les billets en anglais parce que j'ai des amis non francophones qui voudraient bien me lire mais ne peuvent pas trop pour l'instant (Google translate a ses limites !). Pas forcément l'ensemble, mais au moins un bout.
Je n'ai pas trop le temps d'écrire en ce moment mais juste l'impression du jour : les bretelles de soutif transparentes, c'est l'arnaque. C'est moche et ça ne transparaît rien du tout. En fait, c'est pire que tout, parce qu'on sent que la fille a voulu faire un effort et ne pas montrer ses bretelles mais c'est complètement raté parce qu'on les voit quand même. Et puis ça doit être super désagréable quand il fait très chaud, ce plastique qui colle à la peau. Moralité : bretelles ou normal ou sans bretelle mais pas entre les deux !
Sur ce, m'en retourne trier les photos du Rémouche.
Hei ! As I promised it to Maryam last week, I'm going to translate my articles in English (at least, the main ideas) in order to make them understandable for the non-French speakers. So : I am a bit in the hurry for the moment and I don't have that much time to write (only one week to do my internship report and see everyone in Grenoble...). Still, my impression of the day : See-through bra straps suck. It's ugly and it's totally unefficient. It's even worse than "regular" straps because we feel that the girl wants to hide her straps, but it's a big failure because we can see them anyway. And it must be so incomfortable, these plastic straps, with a warm weather !! (35°C today in Grenoble, I'm dying.)
Je n'ai pas trop le temps d'écrire en ce moment mais juste l'impression du jour : les bretelles de soutif transparentes, c'est l'arnaque. C'est moche et ça ne transparaît rien du tout. En fait, c'est pire que tout, parce qu'on sent que la fille a voulu faire un effort et ne pas montrer ses bretelles mais c'est complètement raté parce qu'on les voit quand même. Et puis ça doit être super désagréable quand il fait très chaud, ce plastique qui colle à la peau. Moralité : bretelles ou normal ou sans bretelle mais pas entre les deux !
Sur ce, m'en retourne trier les photos du Rémouche.
Hei ! As I promised it to Maryam last week, I'm going to translate my articles in English (at least, the main ideas) in order to make them understandable for the non-French speakers. So : I am a bit in the hurry for the moment and I don't have that much time to write (only one week to do my internship report and see everyone in Grenoble...). Still, my impression of the day : See-through bra straps suck. It's ugly and it's totally unefficient. It's even worse than "regular" straps because we feel that the girl wants to hide her straps, but it's a big failure because we can see them anyway. And it must be so incomfortable, these plastic straps, with a warm weather !! (35°C today in Grenoble, I'm dying.)
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