Non, il ne s'agit pas du prochain match de foot que devront jouer les bleus, mais de la visite de Fillon en Norvège. On en parle ici. Bon, pas en une, non plus ; ladite une est aujourd'hui consacrée à un procès en Norvège, un autre en RDC impliquant des mercenaires norvégiens (ça fait depuis septembre que ça court cette affaire !) et aux gains réalisés en bourse par la Princesse suédoise. Ou-ah. Quant à l'article sur la venue de Fillon (remarquez au passage sur la photo que le Premier Ministre norvégien est achement classieux, même s'il fait un peu la gueule pour le coup), il est purement factuel, rien de bien fascinant, mais ça me fait marrer qu'on en parle parce que je pense à Stéphanie : "raaah, je dois aller au centre culturel à Oslo lundi avec mes 40 kilos de bagages, et bien sûr, pas de tram car Mossieur Fillon est en visite !" Y'a bien le métro, mais le centre culturel [et l'ambassade] sont à mi-chemin entre Majorstuen et Nasjonal Theatre, et qui connait un minimum Oslo saura qu'il y a une sacrée trotte entre les 2. Comme quoi, les coulisses d'une visite d'Etat, spa toujours mega funky. Cela dit, la Steph a été invitée à la réception donnée par l'ambassade pour l'occasion, donc à malheur quelque chose est bon...
Sur ce, je me rends à ma réception à moi = session bières au Martinique. C'est d'ailleurs en parlant de ce bar que j'ai révélé à des Norvégiens sur le cul que la Martinique faisait partie de la France. Hihi. Ine m'a dit que je ne dormirai pas cette nuit. Amen.
lundi 14 juin 2010
samedi 12 juin 2010
La nuit ? Qu'est-ce que c'est ?
C'est un peu la question que l'on pourrait se poser en ce moment en Norvège. Ça doit faire un mois que je n'ai pas vu la nuit noire. Jugez plutôt :
Mon jardin à 5h du mat' :
Photo prise la semaine dernière en sortant du dernier bus à minuit et demi :
Je m'arrêterai là pour aujourd'hui. Rémy vient de repartir pour Uppsala, juste le temps de prendre sa valise, dire au revoir à Gamla Uppsala et prendre son avion. De mon côté, je me suis fixé une mission pour aujourd'hui : faire un premier bagage. Et trier mes photos de notre balade au Kjerag, un site perché à 1000 mètres au-dessus de Lysefjord. En soit, c'est déjà impressionnant, mais, pour la dose d'adrénaline supplémentaire, le Kjerag est livré avec une prime
Je vous mettrai quelques photos dans le prochain billet (dont celle de votre héroïne sur le gros caillou qui est achement joli), mais pour l'instant, un avant-goût de la balade :
Mon jardin à 5h du mat' :
Photo prise la semaine dernière en sortant du dernier bus à minuit et demi :
Je m'arrêterai là pour aujourd'hui. Rémy vient de repartir pour Uppsala, juste le temps de prendre sa valise, dire au revoir à Gamla Uppsala et prendre son avion. De mon côté, je me suis fixé une mission pour aujourd'hui : faire un premier bagage. Et trier mes photos de notre balade au Kjerag, un site perché à 1000 mètres au-dessus de Lysefjord. En soit, c'est déjà impressionnant, mais, pour la dose d'adrénaline supplémentaire, le Kjerag est livré avec une prime
Je vous mettrai quelques photos dans le prochain billet (dont celle de votre héroïne sur le gros caillou qui est achement joli), mais pour l'instant, un avant-goût de la balade :
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Spa comme chez nous hein...
lundi 7 juin 2010
Ca sent le sapin
Une semaine. Voilà ce qu'il me reste à Stavanger.
Aujourd'hui était mon dernier jour au bureau. Et comme j'étais la dernière à partir, c'était tout bizarre de tourner la clé en se disant "ben voilà, c'est la dernière fois que tu fais ça." Allez hop, sortez les violons, je tourne le coin de la rue, m'apprête à envoyer les derniers courriers Amnesty que j'aurai à traiter, essuie une petite larme, et... "merde ! J'ai oublié de timbrer cette enveloppe !". Ou comment ne pas donner un dernier tour de clé.
Et finalement, ça fleure bon le joli présage, cette quicherie (note à mum & dad : vous constaterez quand même que je m'améliore puisque cette fois, je l'ai vu AVANT de mettre l'enveloppe dans la boîte) : j'en retire que je n'en ai pas fini avec Stavanger, pas plus qu'avec la Norvège. Je veux revenir ici, et je sais que c'est facile à faire. Beaucoup plus que de revenir au Togo, par exemple. Du coup, ça me rend tristoune et je sais que je vais bien verser quelques larmes, mais, au fond, je suis tellement sûre de revenir que ça va m'aider à partir.
Partir avec un kaléidoscope d'images défilant en continu : l'absence de nuit noire, les skieurs dans les champs, les sessions de musique irlandaise à l'Irishman avec tonton Richard, l'atmosphère inimitable de øvre Holmegate, le bureau de Amnesty avec son odeur de café, son joyeux bordel, son palmier en plastique mega kitsh et le singe en peluche accroché à ses "branches", la vue de Breivannet éclairé par un soleil purement scandinave, les heures passées à Sjokoladepiken, l'odeur de barbecue ou encore les Norvégiens en mode "image d'épinal". Derniers exemples en date : ce monsieur en costume qui passe devant ma fenêtre avec sa petite fille (ou son petit garçon qui aime beaucoup le rose) en poussette ; ma coloc Sofie qui révise ses exams en maillot de bain dans la jardin par 15°C ; une fille teinte en blond-par-permis avec fond de teint-pas-permis portant un jogging infâme dans des baskets beaucoup trop grandes. J'adore ce pays, définitivement. Et je m'y sens chez moi. Même si je resterai à jamais exaspérée par l'absence de case "éteindre la lumière" dans le cerveau du Norvégien moyen et qu'on ne me fera pas manger de si tôt un dîner à 17 heures. J'aime pouvoir faire ce que je veux, où je veux, quand je veux sans que les gens que je croise dans la rue me dévisagent de pied en cap pour voir ce qui cloche chez moi. J'aime ne pas avoir à m'emmerder avec des questions du type "merde, je tutoie ou je vouvoie ?" ; "arg, tu crois que je peux caser un "cordialement", là ? C'est pas trop familier ?". J'aime voir la mer et les montagnes en même temps. Et j'aime parler norvégien. Et puis j'aime les Norvégiens, ils sont globalement gentils et ils ne râlent pas dès qu'ils ont un pet de travers.
Cela étant dit, je m'en vais retrouver l'Hexagone, ses beaufs et son parisianisme exaspérants mais aussi sa boustifaille (et là, mes cocos, on assure grave, y'a pas à dire), sa langue, ses paysages magnifiques et toutes ses spécificités qui font que je comprends pourquoi beaucoup d'estrangers nous l'envient. D'ailleurs, je crois que je serai fascinée par ce pays si j'étais étrangère. Le problème, c'est que je ne le suis pas, précisément, donc je ne peux pas faire abstraction de notre aberrante envie de puissance mondiale, de notre vie politique encore plus ubuesque et du niveau de beauferie dont nous sommes collectivement capables ("ah ben tu vois, je t'avais dit que c'était pas le bon buuus..." (à imaginer claironné à toute la cantonade non francophone) "ah ouais, pas mal la Norvège, mais il fait quand même plus chaud en Corse, hein...", "'tain, ces américains pas foutus de parler français !").
Skal vi se...
(Ine, hvis du leser det : jeg skriver dette uttryket til slutt fordi jeg har merket at Nordmenn bruker veldig ofte det for å begynne en setning, selv om det ikke er nødvendig, og det er veldig gøy å høre på det ;))
Aujourd'hui était mon dernier jour au bureau. Et comme j'étais la dernière à partir, c'était tout bizarre de tourner la clé en se disant "ben voilà, c'est la dernière fois que tu fais ça." Allez hop, sortez les violons, je tourne le coin de la rue, m'apprête à envoyer les derniers courriers Amnesty que j'aurai à traiter, essuie une petite larme, et... "merde ! J'ai oublié de timbrer cette enveloppe !". Ou comment ne pas donner un dernier tour de clé.
Et finalement, ça fleure bon le joli présage, cette quicherie (note à mum & dad : vous constaterez quand même que je m'améliore puisque cette fois, je l'ai vu AVANT de mettre l'enveloppe dans la boîte) : j'en retire que je n'en ai pas fini avec Stavanger, pas plus qu'avec la Norvège. Je veux revenir ici, et je sais que c'est facile à faire. Beaucoup plus que de revenir au Togo, par exemple. Du coup, ça me rend tristoune et je sais que je vais bien verser quelques larmes, mais, au fond, je suis tellement sûre de revenir que ça va m'aider à partir.
Partir avec un kaléidoscope d'images défilant en continu : l'absence de nuit noire, les skieurs dans les champs, les sessions de musique irlandaise à l'Irishman avec tonton Richard, l'atmosphère inimitable de øvre Holmegate, le bureau de Amnesty avec son odeur de café, son joyeux bordel, son palmier en plastique mega kitsh et le singe en peluche accroché à ses "branches", la vue de Breivannet éclairé par un soleil purement scandinave, les heures passées à Sjokoladepiken, l'odeur de barbecue ou encore les Norvégiens en mode "image d'épinal". Derniers exemples en date : ce monsieur en costume qui passe devant ma fenêtre avec sa petite fille (ou son petit garçon qui aime beaucoup le rose) en poussette ; ma coloc Sofie qui révise ses exams en maillot de bain dans la jardin par 15°C ; une fille teinte en blond-par-permis avec fond de teint-pas-permis portant un jogging infâme dans des baskets beaucoup trop grandes. J'adore ce pays, définitivement. Et je m'y sens chez moi. Même si je resterai à jamais exaspérée par l'absence de case "éteindre la lumière" dans le cerveau du Norvégien moyen et qu'on ne me fera pas manger de si tôt un dîner à 17 heures. J'aime pouvoir faire ce que je veux, où je veux, quand je veux sans que les gens que je croise dans la rue me dévisagent de pied en cap pour voir ce qui cloche chez moi. J'aime ne pas avoir à m'emmerder avec des questions du type "merde, je tutoie ou je vouvoie ?" ; "arg, tu crois que je peux caser un "cordialement", là ? C'est pas trop familier ?". J'aime voir la mer et les montagnes en même temps. Et j'aime parler norvégien. Et puis j'aime les Norvégiens, ils sont globalement gentils et ils ne râlent pas dès qu'ils ont un pet de travers.
Cela étant dit, je m'en vais retrouver l'Hexagone, ses beaufs et son parisianisme exaspérants mais aussi sa boustifaille (et là, mes cocos, on assure grave, y'a pas à dire), sa langue, ses paysages magnifiques et toutes ses spécificités qui font que je comprends pourquoi beaucoup d'estrangers nous l'envient. D'ailleurs, je crois que je serai fascinée par ce pays si j'étais étrangère. Le problème, c'est que je ne le suis pas, précisément, donc je ne peux pas faire abstraction de notre aberrante envie de puissance mondiale, de notre vie politique encore plus ubuesque et du niveau de beauferie dont nous sommes collectivement capables ("ah ben tu vois, je t'avais dit que c'était pas le bon buuus..." (à imaginer claironné à toute la cantonade non francophone) "ah ouais, pas mal la Norvège, mais il fait quand même plus chaud en Corse, hein...", "'tain, ces américains pas foutus de parler français !").
Skal vi se...
(Ine, hvis du leser det : jeg skriver dette uttryket til slutt fordi jeg har merket at Nordmenn bruker veldig ofte det for å begynne en setning, selv om det ikke er nødvendig, og det er veldig gøy å høre på det ;))
vendredi 4 juin 2010
En grève !
Il n'y a pas que les Français qui font la grève, loin de là, et la plupart des écoles, garderies et autres structures relevant de la commune sont fermées en ce moment à Stavanger à cause d'un mouvement de grève. Mais leur façon de faire est très différente de ce que nous pouvons voir en France, et autant vous dire que c'est une sacrée leçon de mobilisation collective efficace !
Le mois de mai est le mois au cours duquel se négocient les conventions collectives en Norvège, et ce sont ces conventions qui régulent le marché du travail, bien plus que la loi. Lorsqu'il y a accord, pas de grève. Mais lorsque les syndicats n'obtiennent pas gain de cause, il y a grève. Et cette année, ils ne sont pas contents, parce qu'en gros on leur a sorti le discours "ah mais c'est la crise, il faut se serrer la ceinture", sauf qu'ils estiment qu'on en est sorti (et, honnêtement, en Norvège, ça me semble acquis) et demandent donc des augmentations en conséquence.
Mardi, j'intervenais dans une classe (un jour avant le début de la grève dans cette école), et donc j'ai pu demander comment ça se passait à une prof. Elle m'a expliqué qu' elle-même ignorait complètement comment ça allait évoluler car en Norvège, la décision de faire grève ne se prend pas au niveau individuel mais au niveau syndical. Donc quand l'UNIO (qui est le syndicat des salariés communaux, oui, oui LE syndicat) décide d'une grève, tout le monde la fait. Moralité, ce n'est pas 30 ou 40% de grévistes dans chaque structure touchée mais bel et bien 100% ou à peu près, du cadre au personnel de ménage. Elle m'a aussi dit qu'ils ne faisaient pas grève tous les ans. La dernière fois remontait à 2 ans. Pour cette année, ça ne semble pas près de se tasser : les salariés de la ville d'Oslo ont obtenu une augmentation de 10 à 15 000 couronnes (entre 1200 et 1900 euros - par an, je précise) là où ceux de Stavanger se sont vus proposer 3500 couronnes de plus (400 euros). Et les profs qui travaillent avec Stéphanie lui ont dit qu' il n' y avait guère d'avancées pour le moment. Notez au passage qu'elle est en vacances anticipées, la Stéph, en tant qu'assistante de français auprès de profs en grève. Quant à moi, je devais faire une 2ème intervention à Ullandhaugskole mercredi, reste à voir si je pourrai la faire avant mon départ...
En tout cas, ça donne de quoi méditer, et lorsque NS disait que "maintenant, quand il y a une grève en France, on ne la voit plus" je me dis qu'il n'avait pas complètement tort... et qu'on est des sacrés brêles en matière de mobilisation, tout pays de la grève qu'on soit.
Le mois de mai est le mois au cours duquel se négocient les conventions collectives en Norvège, et ce sont ces conventions qui régulent le marché du travail, bien plus que la loi. Lorsqu'il y a accord, pas de grève. Mais lorsque les syndicats n'obtiennent pas gain de cause, il y a grève. Et cette année, ils ne sont pas contents, parce qu'en gros on leur a sorti le discours "ah mais c'est la crise, il faut se serrer la ceinture", sauf qu'ils estiment qu'on en est sorti (et, honnêtement, en Norvège, ça me semble acquis) et demandent donc des augmentations en conséquence.
Mardi, j'intervenais dans une classe (un jour avant le début de la grève dans cette école), et donc j'ai pu demander comment ça se passait à une prof. Elle m'a expliqué qu' elle-même ignorait complètement comment ça allait évoluler car en Norvège, la décision de faire grève ne se prend pas au niveau individuel mais au niveau syndical. Donc quand l'UNIO (qui est le syndicat des salariés communaux, oui, oui LE syndicat) décide d'une grève, tout le monde la fait. Moralité, ce n'est pas 30 ou 40% de grévistes dans chaque structure touchée mais bel et bien 100% ou à peu près, du cadre au personnel de ménage. Elle m'a aussi dit qu'ils ne faisaient pas grève tous les ans. La dernière fois remontait à 2 ans. Pour cette année, ça ne semble pas près de se tasser : les salariés de la ville d'Oslo ont obtenu une augmentation de 10 à 15 000 couronnes (entre 1200 et 1900 euros - par an, je précise) là où ceux de Stavanger se sont vus proposer 3500 couronnes de plus (400 euros). Et les profs qui travaillent avec Stéphanie lui ont dit qu' il n' y avait guère d'avancées pour le moment. Notez au passage qu'elle est en vacances anticipées, la Stéph, en tant qu'assistante de français auprès de profs en grève. Quant à moi, je devais faire une 2ème intervention à Ullandhaugskole mercredi, reste à voir si je pourrai la faire avant mon départ...
En tout cas, ça donne de quoi méditer, et lorsque NS disait que "maintenant, quand il y a une grève en France, on ne la voit plus" je me dis qu'il n'avait pas complètement tort... et qu'on est des sacrés brêles en matière de mobilisation, tout pays de la grève qu'on soit.
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mercredi 2 juin 2010
England Part Three
Sans transition, les photos de Guildford, prises à la faveur des 2 heures que j'avais à tuer le temps du 2ème examen de Nouïlle et Myriam. J'ai trouvé le centre charmant mais fort hétéroclite, entre immeubles de briques rouges, maisons blanches à colombage et bâtiments chelous voire franchement moches.
Au milieu de ce joyeux bazar, un parc, couronné d'un vieux chateau :
Vue sur la ville depuis le château:
Retour ensuite sur l'artère centrale en passant par des petites ruelles achement gazou mais ne rendant absolument rien sur la pellicule que ne possède pas mon appareil. On trouve beaucoup de trucs dans High Street, notamment l'Hôtel de Ville (2ème photo) :
Soooo British, en espérant que le téléphone portable ne signera pas leur arrêt de mort :
Endroits qui m'ont fait triper, le premier pour le côté "Special British Flavours" (en cliquant dessus on voit mieux), le deuxième... je pense qu'il parle de lui-même :
Après cette petite balade, j'ai rejoint les filles et nous sommes allés nous prendre un milkshake / smoothie + chicha pour Myriam, et j'ai brillé telle une étoile aux cieux de ma quicherie légendaire en renversant lamentablement le smoothie de Myriam sur mes habits. Ou comment donner l'impression de s'être fait vomir dessus... M'enfin ils ont quand même bien voulu de moi dans l'avion et, 3 heures plus tard (décalage horaire compris), je débarquai à Stavanger. Home sweet home...
Au milieu de ce joyeux bazar, un parc, couronné d'un vieux chateau :
Vue sur la ville depuis le château:
Retour ensuite sur l'artère centrale en passant par des petites ruelles achement gazou mais ne rendant absolument rien sur la pellicule que ne possède pas mon appareil. On trouve beaucoup de trucs dans High Street, notamment l'Hôtel de Ville (2ème photo) :
Soooo British, en espérant que le téléphone portable ne signera pas leur arrêt de mort :
Endroits qui m'ont fait triper, le premier pour le côté "Special British Flavours" (en cliquant dessus on voit mieux), le deuxième... je pense qu'il parle de lui-même :
Après cette petite balade, j'ai rejoint les filles et nous sommes allés nous prendre un milkshake / smoothie + chicha pour Myriam, et j'ai brillé telle une étoile aux cieux de ma quicherie légendaire en renversant lamentablement le smoothie de Myriam sur mes habits. Ou comment donner l'impression de s'être fait vomir dessus... M'enfin ils ont quand même bien voulu de moi dans l'avion et, 3 heures plus tard (décalage horaire compris), je débarquai à Stavanger. Home sweet home...
England Part Two
Depuis le temps que je voulais y aller, j'ai enfin mis les pieds dans la capitale britannique, et le peu que j'en ai vu m'a donné envie d'y retourner. Avertissement à ceux qui sont déjà allés à Londres : mes photos seront probablement aussi fascinantes pour vous que celles de la Tour Eiffel ou des Champs-Elysées.
Nous sommes arrivées à Waterloo Station, ce qui m'a valu d'avoir la chanson d'Abba dans la tête pour le reste de la journée. Puis direction la Tamise avec une vue sur la grande roue et Big Ben :
Pub Sherlock Holmes :
Puis arrivée à Trafal Square. Je pensais que ce serait un peu l'équivalent anglais de la Place de la Concorde, mais au final, malgré la populace, le bruit, les voitures, j'ai trouvé cette place bien plus chouette que le souvenir que j'ai gardé de la place parisienne (= un rond-point toujours blindé avec un joli truc au milieu). Quelques photos :
Chouette National Gallery, de l'extérieur comme de l'intérieur. En plus elle est gratuite, ô joie.
Au cours de notre balade, nous avons croisé plusieurs sculptures d'éléphants gazou comme tout. Les panneaux posés à leurs pieds nous ont appris qu'il s'agissait de scultures à vendre, l'argent récolté devant aller à une fondation pour la protection de l'environnement. En voilà une :
Après Trafalgar, Picadilly Circus, lieu que je voulais voir depuis fort longtemps, depuis que j'ai lu Les Six Compagnons à Scotland Yard, en fait. Oui, parce que Tidou raconte leur arrivée à Londres et leur surprise en constatant que Picadilly Circus n'était pas à un cirque mais une place. Depuis, j' ai toujours voulu voir à quoi ça ressemblait et voilà ce que j'en retiendrai :
De Picadilly à Buckingham Palace il n'y qu'un pas, que nous avons franchi. Cela dit, le palais était en plein contre-jour quand nous sommes arrivées donc je vous épargnerai la photo de touriste complètement ratée d'un site vu des milliers de fois par ailleurs. Cela étant dit, c'est vraiment intéressant de comparer la mise en scène du pouvoir royal au RU et dans les autres capitales monarchiques que j'ai pu visiter. Je pourrai surtout parler de la Norvège et du Danemark, car je ne suis pas passée devant le Palais Royal à Stockholm. A Londres, nous avons une grande allée dénuée de tout bâtiment de part et autres, servant uniquement à guider à la couronne, soigneusement retranchée derrière de grandes grilles. Rarement mise en scène du pouvoir royal fut aussi théâtrale. A Oslo, le palais est aussi situé au bout d'une grande avenue, probablement la plus prestigieuse de la capitale norvégienne. Mais il est possible de rentrer dans les jardins du palais, et l'avenue est également une grande artère commerçante et longe entre autres par le Parlement, le Théâtre national et la première université du pays. Du haut de la "colline", le roi veille sur son pays et la palais n'est jamais que le point final d'une longue phrase (au demeurant commencée en compagnie des dealers oeuvrant au pied des escaliers de la gare, oui, c'est assez étrange). Quant au palais de Copenhague, il est assez loin du centre ville, constitué de plusieurs bâtiments disposés en cercle autour d'une place tout à fait accessible au public. Silence, on dort, mais on est là quand même, semblent-ils nous dire.
On remarquera au demeurant que ça ne peut même pas s'expliquer par le degré de pouvoir possédé par ces souverains. Le Roi de Norvège n'eut certes jamais autre chose qu'une fonction symbolique, mais ce n'est pas du tout le cas des deux autres, en particulier du souverain danois qui fut un monarque absolu jusqu'à l'aune du XIXème siècle.
Parenthèse refermée, et taxis londoniens pour la peine :
Après Buckingham, nous sommes revenues du côté du Parlement et de l'Abbaye de Westminster, ce qui nous a valu de nous retrouver face à ça :
Il semblerait qu'il y ait toujours des protestateurs de tous bords faisant du camping devant le Parlement. Les messages étaient d'ailleurs très variés, voire hétéroclites. Whatever...
Big Ben était ceinturé d'échaffaudages et photoshop est méchant avec moi : il ne veut plus recadrer mes photos (dont celle de BB, pas trop échaffaudé mais avec des voitures toutes moches sur sa gauche), je ne sais pas ce que j'ai merdé m'enfin tout ça pour dire que je terminerai ce billet par les tours de Westminster :
Enseignement de la journée : Londres, c'est bien, mais y'a du vent. Penser à prendre un pull la prochaine fois.
Nous sommes arrivées à Waterloo Station, ce qui m'a valu d'avoir la chanson d'Abba dans la tête pour le reste de la journée. Puis direction la Tamise avec une vue sur la grande roue et Big Ben :
Pub Sherlock Holmes :
Puis arrivée à Trafal Square. Je pensais que ce serait un peu l'équivalent anglais de la Place de la Concorde, mais au final, malgré la populace, le bruit, les voitures, j'ai trouvé cette place bien plus chouette que le souvenir que j'ai gardé de la place parisienne (= un rond-point toujours blindé avec un joli truc au milieu). Quelques photos :
Chouette National Gallery, de l'extérieur comme de l'intérieur. En plus elle est gratuite, ô joie.
Au cours de notre balade, nous avons croisé plusieurs sculptures d'éléphants gazou comme tout. Les panneaux posés à leurs pieds nous ont appris qu'il s'agissait de scultures à vendre, l'argent récolté devant aller à une fondation pour la protection de l'environnement. En voilà une :
Après Trafalgar, Picadilly Circus, lieu que je voulais voir depuis fort longtemps, depuis que j'ai lu Les Six Compagnons à Scotland Yard, en fait. Oui, parce que Tidou raconte leur arrivée à Londres et leur surprise en constatant que Picadilly Circus n'était pas à un cirque mais une place. Depuis, j' ai toujours voulu voir à quoi ça ressemblait et voilà ce que j'en retiendrai :
De Picadilly à Buckingham Palace il n'y qu'un pas, que nous avons franchi. Cela dit, le palais était en plein contre-jour quand nous sommes arrivées donc je vous épargnerai la photo de touriste complètement ratée d'un site vu des milliers de fois par ailleurs. Cela étant dit, c'est vraiment intéressant de comparer la mise en scène du pouvoir royal au RU et dans les autres capitales monarchiques que j'ai pu visiter. Je pourrai surtout parler de la Norvège et du Danemark, car je ne suis pas passée devant le Palais Royal à Stockholm. A Londres, nous avons une grande allée dénuée de tout bâtiment de part et autres, servant uniquement à guider à la couronne, soigneusement retranchée derrière de grandes grilles. Rarement mise en scène du pouvoir royal fut aussi théâtrale. A Oslo, le palais est aussi situé au bout d'une grande avenue, probablement la plus prestigieuse de la capitale norvégienne. Mais il est possible de rentrer dans les jardins du palais, et l'avenue est également une grande artère commerçante et longe entre autres par le Parlement, le Théâtre national et la première université du pays. Du haut de la "colline", le roi veille sur son pays et la palais n'est jamais que le point final d'une longue phrase (au demeurant commencée en compagnie des dealers oeuvrant au pied des escaliers de la gare, oui, c'est assez étrange). Quant au palais de Copenhague, il est assez loin du centre ville, constitué de plusieurs bâtiments disposés en cercle autour d'une place tout à fait accessible au public. Silence, on dort, mais on est là quand même, semblent-ils nous dire.
On remarquera au demeurant que ça ne peut même pas s'expliquer par le degré de pouvoir possédé par ces souverains. Le Roi de Norvège n'eut certes jamais autre chose qu'une fonction symbolique, mais ce n'est pas du tout le cas des deux autres, en particulier du souverain danois qui fut un monarque absolu jusqu'à l'aune du XIXème siècle.
Parenthèse refermée, et taxis londoniens pour la peine :
Après Buckingham, nous sommes revenues du côté du Parlement et de l'Abbaye de Westminster, ce qui nous a valu de nous retrouver face à ça :
Il semblerait qu'il y ait toujours des protestateurs de tous bords faisant du camping devant le Parlement. Les messages étaient d'ailleurs très variés, voire hétéroclites. Whatever...
Big Ben était ceinturé d'échaffaudages et photoshop est méchant avec moi : il ne veut plus recadrer mes photos (dont celle de BB, pas trop échaffaudé mais avec des voitures toutes moches sur sa gauche), je ne sais pas ce que j'ai merdé m'enfin tout ça pour dire que je terminerai ce billet par les tours de Westminster :
Enseignement de la journée : Londres, c'est bien, mais y'a du vent. Penser à prendre un pull la prochaine fois.
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