Bon, je n'ai guère été loquace ces derniers temps, mais il faut dire que j'ai passé ces 10 derniers jours en compagnie de l'ami Richard, qui a la truffe fraîche, comme en témoigne son départ précipité ce matin : mossieur a passé la nuit à rédiger une double-page pour son cours d'économie de l'énergie alors qu'il avait quand même une semaine pour s'y atteler, et ce d'autant plus que j'ai commencé mon stage. Richard, si tu me lis... (ah, d'ailleurs, tu m'as aussi laissé une paire de chaussettes et un stylo). Au programme de ces 10 jours : balades en ville, musées et Lysefjord. En matière de musée, Stavanger fait dans l'originalité : musée de la conserve (qui se dit "hermetikk" en norvégien, je kiffe) ou musée du pétrole. Les 2 sont vraiment intéressants, en particulier celui du pétrole. Quant au Lysefjord, il s'agit du fjord le plus proche de Stavanger. On trouve en son sein les célèbres sites de Prekestolen ou encore du Kjerag. Marrez vous quand je dis que c'est célèbre, tapez ça sur google et vous verrez. Mais je développerai plus sur le sujet, en particulier de manière photographique, dans un prochain billet.
En attendant, je m'habitue : à la manie qu'ont les Norvégiens d'être infoutus d'éteindre la lumière quand ils quittent une pièce ; au clavier norvégien (voilà même que je commence à taper des q à la place des a et à pester face au point du clavier azerty. C'est vrai, quoi, pourquoi diantre n'est-il pas directement accessible ?! Je suis sûre que tout ceci résulte d'un lobby forcené de l'Académie française pour encourager l'usage du point-virgule) ; à l'accent de Stavanger. Enfin, au dialecte, devrais-je dire. La première fois qu'on vous sort "Kva heter hu ? - Ei vet iche" à la place de "Hva heter hun ? Jeg vet ikke", ben franchement, ce n'est pas juste déconcertant ; c'est carrément incompréhensible. Mais bon, petit à petit, l'oiseau fait son nid : je me mets même à penser que je dois dire "takk for sist" quand je croise quelqu'un avec qui j'ai discuté quelques jours auparavant.
Je commence aussi à avoir ma petite routine à Amnesty, entre pétitions, traductions dans toutes les directions et conversation autour d'un café à propos de tout et n'importe quoi (comprendre : de trucs que des fois je comprends). Je ne sais toujours pas dire "fourchette" en norvégien, mais "droits de l'homme", "détention sans jugement ni accusation" et "augmenter la visibilité de notre association au niveau local", ça, je commence à maitriser. Et même à comprendre quand on aborde ces sujets.
Ce que je ne comprends toujours pas, par contre, mais ça, ça relève de la différence culturelle insurmontable, ce sont les sandwichs d'Inge : beurre + pesto + fromage. Je vais me limiter au salami/concombre, je crois.
Et profiter de cette info passionnante pour rebondir sur une question qui pourrait affleurer à ce stade : c'est qui, Inge ? C'est le 2ème salarié du bureau, la 1ère étant Camilla, ma responsable de stage. Sinon, on a les stagiaires : Ine qui rigole tout le temps même que j'aime bien son rire, Ida qui sourit tout le temps, elle, et qui ponctue ses phrases de "yes", Kristina qui vient le soir au bureau si bien que je ne la vois pas souvent, et Nour, l'électron libre, qui vient quand elle vient.
Autres membres de mon paysages Amnesty, et de Amnesty tout court, d'ailleurs, les bénévoles. Parmi eux, surtout, Mai, que je comprends parfaitement (vous ne pouvez pas savoir ce que ça fait plaisir !) et puis Kim et son pote, mes amis du "takk for sist" qui me traumatisent avec leurs snus.
Voilà pour la galerie photo spéciale Amnesty. Promis, la prochaine fois je vous mets de vraies photos - du Lysefjord, tant qu'à faire.
lundi 8 février 2010
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