S'il est une chose pour laquelle les clichés sont rarement trompeurs, il s'agit probablement des représentations que nous nous faisons de la capacité des différents peuples à exercer la langue d'autrui. Donc, je confirme, les Norvégiens parlent bien anglais (mais je crois que je l'ai déjà dit), les Allemands et les Néerlandais aussi. Les US parlent à toute berzingue, quant aux Français... je m'en vais vous le montrer en image. Avant tout, laissez-moi quand même vous dire qu'on a tous un sacré accent, moi la première : quand je me pointe avec mon anglais au SiO, le gars sait tout de suite que je suis française, je vous jure, l'autre jour, il me dit : "so you have to send it in France..." alors que je ne lui avais rien dit. Ah si, mon nom et mon prénom. On va dire que c'est à cause de ça. Mais bon, 3 jours avant, une nana qui m'entendait parler dit à ses copines : "ah, elle, elle est française !" Breeef... je m'égare, j'étais censée vous montrer des images à la base.
Donc, tout a commencé lorsque monsieur Florent est monté. Le prix de l'alcool étant plus que horriblement cher ici (3 fois le prix en France, en gros. Vu au Vinmonopolet : une bouteille de 33 cl de Chimay = 6,50 euros. Donc si vous voulez venir et que vous voulez me faire un cadeau et/ou faire la fête, vous savez dans quoi taper ;-)), il avait embarqué 2 litres d'alcool, bien français tant qu'à faire, du Pastis et de la Chartreuse. Nous avons donc entrepris d'organiser une séance dégustation pour nos compères et c'est ainsi que Rachel fut amenée à se saisir de la bouteille de Chartreuse pour touristes que voici au milieu du bordel ambiant de mon bureau :
Je dis pour touriste parce que :
- Flo l'a dégotée à l'aéroport de Marseille après avoir supplié la vendeuse d'aller la chercher au fin fond de la réserve.
- Elle fait 1L. Vous avez déjà vu des bouteilles de Chartreuse de 1L en vente à Gregre ?
- C'est écrit en anglais dessus et les conseils de cocktail marqués au dos ne sont pas les mêmes.
Malgré tout cela, en voyant la bouteille, Rachel s'exclama : "oh ben là, je suis sûre que c'est un truc français !". Pourquoi ? Regardez plutôt :
Si vous trouvez le bug, c'est que, bien que Français (ou pas d'ailleurs, peut-être que mon blog est lu par une assemblée cosmopolite, sait-on jamais...), vous n'êtes pas si nuls que ça en anglais. Sinon, de deux choses l'une :
- vous n'avez pas le sens de l'observation
- vous confirmez empiriquement le constat fait plus haut
En guise de parenthèse de fin, je vous mets quand même un truc relatif à la Norvège :
Il s'agit d'une Stavkirke (en français : église en bois debout), un type de construction typiquement norvégien qui fleurissait au Moyen-Age. Il en existe encore quelques unes aujourd'hui (28 me dit le guide), donc celle-ci qui est exposée au Norsk Folkemuseum dans lequel je vous emmènerai quoiqu'il arrive si vous passez me voir.
dimanche 30 août 2009
lundi 17 août 2009
Les joies de la vie étudiante
Et bien oui, que voulez-vous, au final, la vie étudiante au sens "je suis toute seule et je me démerde comme je peux en appelant papa et maman à l'aide de temps en temps quand même", c'est, au fond, une grande première pour moi... Et j'en goûte tous les instants avec plus ou moins de bonheur...
Ça a commencé hier avec l'ouvre-boîte, ou plutôt, son absence patente et assez cruelle lorsque j'ai découvert que la boîte de conserve n'avait pas une petite tirette comme j'avais l'habitude sur les boîtes de champignons en France et que, du coup, j'avais besoin d'un ouvre-boîte pour l'ouvrir. Et là, je me suis revue à ikéa, munie de mon sac jaune, l'ouvre boîte Snaeridrufsk en main, me disant "boaf, ça me servira pas ce machin de toutes façons". Mais étant d'une nature fougueuse, intrépide, aventureuse même, je refusai de reculer devant l'obstacle et de ranger mes champignons. J'allai les ouvrir, question de principe, nooonméo. (et non pas monnémo, ça n'a rien à voir). Je m'emparai donc de copain l'opinel que je suis très contente d'avoir amené et entrepris d'entailler la boîte à coups d'estoc. Le pire, c'est que je suis arrivée à en sortir les champignons. Cela étant, j'en ai quand même retiré une leçon : entre la boîte et le pouce, c'est la boîte la plus forte, pas la peine d'essayer de la faire plier (ouééé, mais juste en la scrouiquant un peu, ça serait mieux passé, quoi...)
Moralité, aujourd'hui, en faisant les courses (11,50 euros pour tous les fruits et légumes de la semaine, youhouuuuu, vive Grønland !), j'ai bien veillé à :
- 1°)Acheter un ouvre-boîte
- 2°) N'achetez que des boîtes de conserve à tirette.
Oui, je sais, c'est con.
Autre joie de la vie étudiante : découvrir des dépenses qu'on n'avait pas prévu à la base. Ça, c'était le programme du jour. Ça a commencé avec un texto de Rachel me disant : "je vais acheter mes bouquins demain, ça te dit de venir ?". "Ah ouais, les bouquins... faudrait peut-être que je m'en occupe..." Je savais que ce serait cher, mais je les avais momentanément oubliés. Ils sont revenus d'eux-mêmes, et paf, 500 euros. Gloups. Papaaaa, mamaaaann... Les Norvégiens sont méchaaants avec moi, ils veulent me ruineeer...
Le pire, c'est que je vais devoir les lire, toutes ces centaines de pages en anglais sur l'État-providence, la question du genre et le développement. J'avais (presque) oublié que je suis venue ici pour travailler. C'est ça aussi, la vie d'étudiant...
Ça a commencé hier avec l'ouvre-boîte, ou plutôt, son absence patente et assez cruelle lorsque j'ai découvert que la boîte de conserve n'avait pas une petite tirette comme j'avais l'habitude sur les boîtes de champignons en France et que, du coup, j'avais besoin d'un ouvre-boîte pour l'ouvrir. Et là, je me suis revue à ikéa, munie de mon sac jaune, l'ouvre boîte Snaeridrufsk en main, me disant "boaf, ça me servira pas ce machin de toutes façons". Mais étant d'une nature fougueuse, intrépide, aventureuse même, je refusai de reculer devant l'obstacle et de ranger mes champignons. J'allai les ouvrir, question de principe, nooonméo. (et non pas monnémo, ça n'a rien à voir). Je m'emparai donc de copain l'opinel que je suis très contente d'avoir amené et entrepris d'entailler la boîte à coups d'estoc. Le pire, c'est que je suis arrivée à en sortir les champignons. Cela étant, j'en ai quand même retiré une leçon : entre la boîte et le pouce, c'est la boîte la plus forte, pas la peine d'essayer de la faire plier (ouééé, mais juste en la scrouiquant un peu, ça serait mieux passé, quoi...)
Moralité, aujourd'hui, en faisant les courses (11,50 euros pour tous les fruits et légumes de la semaine, youhouuuuu, vive Grønland !), j'ai bien veillé à :
- 1°)Acheter un ouvre-boîte
- 2°) N'achetez que des boîtes de conserve à tirette.
Oui, je sais, c'est con.
Autre joie de la vie étudiante : découvrir des dépenses qu'on n'avait pas prévu à la base. Ça, c'était le programme du jour. Ça a commencé avec un texto de Rachel me disant : "je vais acheter mes bouquins demain, ça te dit de venir ?". "Ah ouais, les bouquins... faudrait peut-être que je m'en occupe..." Je savais que ce serait cher, mais je les avais momentanément oubliés. Ils sont revenus d'eux-mêmes, et paf, 500 euros. Gloups. Papaaaa, mamaaaann... Les Norvégiens sont méchaaants avec moi, ils veulent me ruineeer...
Le pire, c'est que je vais devoir les lire, toutes ces centaines de pages en anglais sur l'État-providence, la question du genre et le développement. J'avais (presque) oublié que je suis venue ici pour travailler. C'est ça aussi, la vie d'étudiant...
Libellés :
Vie étudiante
dimanche 16 août 2009
Reportage photo 3 : Balade du vendredi
Temps mitigé aujourd'hui, mais au moins il ne pleut plus.
Cela étant dit, je maudis l'amour que portent les Norvégiens aux mots de passe compliqués en tout genre. Oui, parce que voilà un sacré paradoxe (d'ailleurs, les Québécois ne jurent pas, ils sacrent, c'était la parenthèse culturelle du jour) : la Norvège est un pays dans lequel on peut laisser son sac n'importe où et le retrouver 3h plus tard mais à côté de ça, on a toujours un tas de codes et d'identifiants pour le moindre truc. Pour l'heure, j'en ai déjà 2 pour l'université, un pour le SiO (Crous local) et un pour la machine à laver ! Justement, la machine à laver : ils ne pourraient pas avoir un système de jetons à la con ! Non non, là il faut mettre de l'argent sur une carte en payant via une page internet accessible avec les fameux codes que j'ai changés sur les conseils du SiO ; du coup je n'arrive plus du tout à accéder à ladite page. Enfin bon, de toutes façons, je n'arrivais pas à mettre de l'argent sur ma carte. Breeef... vive les jetons, et je suis bonne pour une excursion supplémentaire au SiO demain.
Voilà pour la vie domestique fascinante de la Kro, qui a brillamment étrenné ce midi-même son balai acheté à Grønland (cf balade du jeudi). Cela étant dit, vla les photos de la balade du vendredi.
Il faisait super beau, donc je me suis dit "pourquoi ne pas aller à Vigelandsparken ?". On m'avait dit que c'était un parc dans lequel se trouvaient des statues sculptées par Gustav Vigeland. Et effectivement, il s'agit d'un grand parc au milieu duquel se trouve une avenue encadrée par de colossales statues représentant des êtres humains nus dans différentes postures (non, pas forcément issues du Kamasutra), avenue qui mène à une colonne gigantesque. Quelques photos pour vous faire une idée :
Parce qu'il s'agit aussi d'un parc :
Avant la grande colonne, il y a une fontaine, supportée par 6 colosses censés représenter les différents âges de la vie d'après le guide (moi j'ai juste vu des gens avec de l'eau qui coule dessus, mais bon) :
Et enfin, on arrive à la fameuse colonne, encore entourée de grades statues, en voici un bout :
Je me suis dit que j'y reviendrai parce que le parc est gazou et pas trop loin de chez moi (à 2 arrêts de métro si vous voulez tout savoir), et puis je suis allée à Aker Brygge parce que c'est un quartier que j'aime bien donc je voulais vous en mettre quelques photos. Ce quartier au bord de l'eau abritait à l'origine un chantier naval qui a été réhabilité et transformé en un quartier d'habitations truffé de boutiques et de restaurants. Je n'ose pas savoir le prix du mètre carré mais j'aime beaucoup m'y balader. Voici donc quelques photos :
(Oui, je sais qu'il manque le haut du bâtiment, ça me frustre énormément mais j'irai la refaire je pense)
De Aker Brygge, je suis revenue naturellement sur la promenade du port, à côté de l'hôtel de ville, et je me suis retrouvée par hasard au milieu d'un festival indien. C'était plein de monde, et notamment de femmes portant des saris absolument magnifiques. Quand je vous dis qu'Oslo est une ville cosmopolite...
Et là, photo que je pourrai légender : "dans un quartier de Bombay", sauf que le vrai titre, c'est : "sur les marches de l'hôtel de ville, Oslo" :
D'ici, je ne suis pas très loin de Karl Johan Gate, THE avenue d'Oslo, donc je m'y suis promenée pour finir. Et en gros, il y a deux parties à cette avenue : la première, du Palais royal au Parlement, très solennelle, bordée par des jardins. La deuxième, piétonne, plus étroite, plus commerçante aussi.
Voici le bassin des jardins, qui fait office de patinoire l'hiver :
Ensuite, voici le Parlement (Stortinget en norvégien) :
Puis une vue de la partie solennelle de l'avenue avec, au fond, le palais royal. La photo est à contre-jour mais je n'avais pas trop le choix... si ce n'est de ne pas la prendre, certes, mais je voulais vous donner une idée de l'endroit.
Je n'ai pas de photo de l'autre partie, du Parlement à la gare, parce que, à vrai dire, mes pieds m'ont dit "tu fais comme tu veux mais nous on rentre", donc je les ai suivis. Mais avant, j'ai quand même pris cette photo :
Cool, hein ? En fait, il s'agit de la principale chocolaterie norvégienne, et ce qui en sort n'est pas dégueu ma foi ! son noir à 70% ne me fait pas regretter le Lindt... D'autant que j'ai appris de source sûre qu'on pouvait la visiter : il faut réunir un groupe de X personnes (me renseigner sur le X) et appeler pour réserver un créneau, pendant lequel il est possible de manger autant de chocolat que désiré... gribigribi...
Voilou donc, pour un (petit) aperçu d'Oslo. Si ça vous a donné envie de venir, n'hésitez pas !
Cela étant dit, je maudis l'amour que portent les Norvégiens aux mots de passe compliqués en tout genre. Oui, parce que voilà un sacré paradoxe (d'ailleurs, les Québécois ne jurent pas, ils sacrent, c'était la parenthèse culturelle du jour) : la Norvège est un pays dans lequel on peut laisser son sac n'importe où et le retrouver 3h plus tard mais à côté de ça, on a toujours un tas de codes et d'identifiants pour le moindre truc. Pour l'heure, j'en ai déjà 2 pour l'université, un pour le SiO (Crous local) et un pour la machine à laver ! Justement, la machine à laver : ils ne pourraient pas avoir un système de jetons à la con ! Non non, là il faut mettre de l'argent sur une carte en payant via une page internet accessible avec les fameux codes que j'ai changés sur les conseils du SiO ; du coup je n'arrive plus du tout à accéder à ladite page. Enfin bon, de toutes façons, je n'arrivais pas à mettre de l'argent sur ma carte. Breeef... vive les jetons, et je suis bonne pour une excursion supplémentaire au SiO demain.
Voilà pour la vie domestique fascinante de la Kro, qui a brillamment étrenné ce midi-même son balai acheté à Grønland (cf balade du jeudi). Cela étant dit, vla les photos de la balade du vendredi.
Il faisait super beau, donc je me suis dit "pourquoi ne pas aller à Vigelandsparken ?". On m'avait dit que c'était un parc dans lequel se trouvaient des statues sculptées par Gustav Vigeland. Et effectivement, il s'agit d'un grand parc au milieu duquel se trouve une avenue encadrée par de colossales statues représentant des êtres humains nus dans différentes postures (non, pas forcément issues du Kamasutra), avenue qui mène à une colonne gigantesque. Quelques photos pour vous faire une idée :
Parce qu'il s'agit aussi d'un parc :
Avant la grande colonne, il y a une fontaine, supportée par 6 colosses censés représenter les différents âges de la vie d'après le guide (moi j'ai juste vu des gens avec de l'eau qui coule dessus, mais bon) :
Et enfin, on arrive à la fameuse colonne, encore entourée de grades statues, en voici un bout :
Je me suis dit que j'y reviendrai parce que le parc est gazou et pas trop loin de chez moi (à 2 arrêts de métro si vous voulez tout savoir), et puis je suis allée à Aker Brygge parce que c'est un quartier que j'aime bien donc je voulais vous en mettre quelques photos. Ce quartier au bord de l'eau abritait à l'origine un chantier naval qui a été réhabilité et transformé en un quartier d'habitations truffé de boutiques et de restaurants. Je n'ose pas savoir le prix du mètre carré mais j'aime beaucoup m'y balader. Voici donc quelques photos :
(Oui, je sais qu'il manque le haut du bâtiment, ça me frustre énormément mais j'irai la refaire je pense)
De Aker Brygge, je suis revenue naturellement sur la promenade du port, à côté de l'hôtel de ville, et je me suis retrouvée par hasard au milieu d'un festival indien. C'était plein de monde, et notamment de femmes portant des saris absolument magnifiques. Quand je vous dis qu'Oslo est une ville cosmopolite...
Et là, photo que je pourrai légender : "dans un quartier de Bombay", sauf que le vrai titre, c'est : "sur les marches de l'hôtel de ville, Oslo" :
D'ici, je ne suis pas très loin de Karl Johan Gate, THE avenue d'Oslo, donc je m'y suis promenée pour finir. Et en gros, il y a deux parties à cette avenue : la première, du Palais royal au Parlement, très solennelle, bordée par des jardins. La deuxième, piétonne, plus étroite, plus commerçante aussi.
Voici le bassin des jardins, qui fait office de patinoire l'hiver :
Ensuite, voici le Parlement (Stortinget en norvégien) :
Puis une vue de la partie solennelle de l'avenue avec, au fond, le palais royal. La photo est à contre-jour mais je n'avais pas trop le choix... si ce n'est de ne pas la prendre, certes, mais je voulais vous donner une idée de l'endroit.
Je n'ai pas de photo de l'autre partie, du Parlement à la gare, parce que, à vrai dire, mes pieds m'ont dit "tu fais comme tu veux mais nous on rentre", donc je les ai suivis. Mais avant, j'ai quand même pris cette photo :
Cool, hein ? En fait, il s'agit de la principale chocolaterie norvégienne, et ce qui en sort n'est pas dégueu ma foi ! son noir à 70% ne me fait pas regretter le Lindt... D'autant que j'ai appris de source sûre qu'on pouvait la visiter : il faut réunir un groupe de X personnes (me renseigner sur le X) et appeler pour réserver un créneau, pendant lequel il est possible de manger autant de chocolat que désiré... gribigribi...
Voilou donc, pour un (petit) aperçu d'Oslo. Si ça vous a donné envie de venir, n'hésitez pas !
samedi 15 août 2009
Reportage photo 2 : Balade du jeudi
Pfou, temps de merde ! Je suis trempééééeeee ! Certes, ce n'était pas forcément judicieux de visiter le musée des arts et traditions populaires aujourd'hui puisque l'une de ses caractéristiques est d'être un musée de plein air. Or, il pleut comme vache-qui-pisse. Tant pis, j'y retournerai. Pour l'heure, je me sèche à la maison et je vous mets des photos de ma balade du jeudi, faite en compagnie de Aude et Rachel (NB : pour les gens de l'IEP, Aude est bien celle que vous connaissez. Quant à Rachel, elle vient de Québec, elle est venue avec toute sa petite famille (2 enfants et un mari, tout de même) et c'est en leur compagnie que je me suis allègrement trempée aujourd'hui.)
Donc, comme toute balade en ville qui se respecte, nous avons commencé par sortir à la station Nationaltheatret (je vous mets au défi de ne pas trouver ce que ce mot veut dire) et ce qui est marrant à cette station, c'est la fontaine, parce qu'elle ne me dépayse pas beaucoup. Jugez plutôt :
(NB : le bâtiment derrière, c'est le Nationaltheatret)
Ensuite, nous avons remonté Karl Johan Gate, les Champs-Elysées locaux, en gros, et ça tombe bien, je n'ai pas pris de photo donc ce sera pour une autre fois. Pour l'anecdote, Karl Johan est plus connu en France sous le nom de Bernadotte : ce maréchal de l'Empire napoléonien a fini par retourner sa veste pour afficher des couleurs royales et c'est comme ça qu'il s'est retrouvé assis sur le trône de Suède (et de Norvège, par la même occasion, les Danois ayant perdu ce territoire au profit des Suédois suite aux guerres napoléoniennes), trône sur lequel sont toujours assis ses descendants. Donc nous avons remonté Karl Johan Gate pour arriver jusqu'à la gare et de là, nous sommes allées à l'opéra tout beau tout neuf (je vous mets un lien vers une photo de l'ensemble, parce que je n'en ai pas et que ça vaut le coup de voir toute la bêêête) que même qu'on peut monter sur les toits et que c'est trop bien, la preuve que j'y étais :
Et aussi la preuve que j'y étais avec Aude et Rachel, même si elles ne regardent pas la photo :
Une vue de là-haut, pour donner une idée des nouveaux quartiers modernes d'Oslo. Le bâtiment dans les jaune-crème est une bout de la gare :
Après cela, je les ai embarquées vers un endroit vu deux jours plus tôt en compagnie de Gilles, Sandrine, Maxime et Thiphaine :
Vous allez me dire : "oui, et alors ?" En fait, le concept, c'est qu'on peut monter tout en haut (34ème étage), on se retrouve dans un restau où les gens nous regardent bizarrement mais c'est pas grave puisqu'après on peut prendre un ascenseur vitré pour descendre, je vous laisse imaginer le spectacle. J'ai fait une vidéo mais vu que je suis très quiche, j'ai mis l'appareil à la verticale et je ne tiens pas à provoquer des torticolis en série sur gazou touip-touip.
Après cela, on s'est éloigné du quartier de la gare pour aller à Grønland, le quartier le plus cosmopolite de la ville d'après le guide, et ça n'a pas l'air trop faux, ma foi. En voici une rue :
Et en fait, ce quartier m'intéresse à titre quotidien puisqu'il paraît que je peux y acheter des fruits et légumes pas chers. Jeudi, je me suis contentée d'acheter un balai et une serpillère pas chers, c'était déjà pas mal, la verdure attendra mardi que j'aille faire des courses.
Cela étant fait, nous sommes gentiment rentrés chez nous pour nous retrouver ensuite à Château neuf, c'est le nom d'une bâtisse gérée par une asso étudiante et dans laquelle sont organisées des soirées. Ça n'a rien à voir avec Versailles mais les consommations sont à un prix comme-chez-nous, comprendre : pas cher. (pour vous donner une idée, ici, le ticket de bus tout con, c'est 25 couronnes, soit 3 euros).
La balade du vendredi dans le prochain post !
Donc, comme toute balade en ville qui se respecte, nous avons commencé par sortir à la station Nationaltheatret (je vous mets au défi de ne pas trouver ce que ce mot veut dire) et ce qui est marrant à cette station, c'est la fontaine, parce qu'elle ne me dépayse pas beaucoup. Jugez plutôt :
(NB : le bâtiment derrière, c'est le Nationaltheatret)
Ensuite, nous avons remonté Karl Johan Gate, les Champs-Elysées locaux, en gros, et ça tombe bien, je n'ai pas pris de photo donc ce sera pour une autre fois. Pour l'anecdote, Karl Johan est plus connu en France sous le nom de Bernadotte : ce maréchal de l'Empire napoléonien a fini par retourner sa veste pour afficher des couleurs royales et c'est comme ça qu'il s'est retrouvé assis sur le trône de Suède (et de Norvège, par la même occasion, les Danois ayant perdu ce territoire au profit des Suédois suite aux guerres napoléoniennes), trône sur lequel sont toujours assis ses descendants. Donc nous avons remonté Karl Johan Gate pour arriver jusqu'à la gare et de là, nous sommes allées à l'opéra tout beau tout neuf (je vous mets un lien vers une photo de l'ensemble, parce que je n'en ai pas et que ça vaut le coup de voir toute la bêêête) que même qu'on peut monter sur les toits et que c'est trop bien, la preuve que j'y étais :
Et aussi la preuve que j'y étais avec Aude et Rachel, même si elles ne regardent pas la photo :
Une vue de là-haut, pour donner une idée des nouveaux quartiers modernes d'Oslo. Le bâtiment dans les jaune-crème est une bout de la gare :
Après cela, je les ai embarquées vers un endroit vu deux jours plus tôt en compagnie de Gilles, Sandrine, Maxime et Thiphaine :
Vous allez me dire : "oui, et alors ?" En fait, le concept, c'est qu'on peut monter tout en haut (34ème étage), on se retrouve dans un restau où les gens nous regardent bizarrement mais c'est pas grave puisqu'après on peut prendre un ascenseur vitré pour descendre, je vous laisse imaginer le spectacle. J'ai fait une vidéo mais vu que je suis très quiche, j'ai mis l'appareil à la verticale et je ne tiens pas à provoquer des torticolis en série sur gazou touip-touip.
Après cela, on s'est éloigné du quartier de la gare pour aller à Grønland, le quartier le plus cosmopolite de la ville d'après le guide, et ça n'a pas l'air trop faux, ma foi. En voici une rue :
Et en fait, ce quartier m'intéresse à titre quotidien puisqu'il paraît que je peux y acheter des fruits et légumes pas chers. Jeudi, je me suis contentée d'acheter un balai et une serpillère pas chers, c'était déjà pas mal, la verdure attendra mardi que j'aille faire des courses.
Cela étant fait, nous sommes gentiment rentrés chez nous pour nous retrouver ensuite à Château neuf, c'est le nom d'une bâtisse gérée par une asso étudiante et dans laquelle sont organisées des soirées. Ça n'a rien à voir avec Versailles mais les consommations sont à un prix comme-chez-nous, comprendre : pas cher. (pour vous donner une idée, ici, le ticket de bus tout con, c'est 25 couronnes, soit 3 euros).
La balade du vendredi dans le prochain post !
vendredi 14 août 2009
Reportage photo 1 : comment c'est beau chez moi
Guip ! Voici donc quelques photos prises ça et là dans Oslo. Je découpe le truc en 3 posts, histoire de ne pas faire des messages de 10km de long.
Donc, d'abord, je commence par le commencement : chez moi. Ça fait un peu égocentrique dit comme ça, mais j'ai le droit parce que :
1°) C'est Mon blog
2°) Quand je pars visiter Oslo, je pars quand même de chez moi.
3°) J'ai le droit d'être égocentrique.
Donc, chez moi, et aussi quelques photos de la fac, puisque ce n'est pas très loin et que je vais y passer du temps (quand même).
Commençons d'abord par la vue que j'ai de ma chambre :
Ça ne fait pas vraiment capitale de la Norvège, mais ça en est. En fait, il s'agit d'une cité-jardin, vous savez, le genre de trucs que les gens louent à l'année pour y passer les week-ends.
Ceci étant dit, voici la résidence elle-même, Vestgrensa, Trimveien 6, 0372 Oslo :
Je tiens à préciser que d'ici, je suis à 3 stations de métro du centre ville, et à environ 10 minutes à pieds du campus (moins, même, pour le bâtiment de sciences sociales)
Maintenant, quelques photos de ma chambrette, pour vous prouver que je suis une bonne ménagère qui range bien ses affaires (enfin à peu près...)
Je ne vous montre pas de photos de ma coloc fantôme, ça ne transparaîtrait pas sur la pellicule... (Oui, parce qu'on est (censé être) deux pour une salle de bain et une cuisine, enfin un couloir-cuisine)
Il serait temps, maintenant, de mettre le nez dehors, donc je vous emmène sur le campus. Je n'ai pas trop de photos pour l'instant, mais ça viendra ! Donc, d'abord, la fontaine qui est en plein milieu :
Puis, un lieu qui, je pense, va beaucoup me voir au cours de ce semestre : la BU. Je dis ça parce que :
1°) C'est truffé de livres (dont une bonne part en norvégien, certes)
2°) C'est trop chouette ! Jugez plutôt :
Voilou pour le tour du propriétaire. Laissez moi le temps de manger puis je poste la suite : balade à Oslo
(Pour les zigotos du bloggage, je précise que vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir)
Donc, d'abord, je commence par le commencement : chez moi. Ça fait un peu égocentrique dit comme ça, mais j'ai le droit parce que :
1°) C'est Mon blog
2°) Quand je pars visiter Oslo, je pars quand même de chez moi.
3°) J'ai le droit d'être égocentrique.
Donc, chez moi, et aussi quelques photos de la fac, puisque ce n'est pas très loin et que je vais y passer du temps (quand même).
Commençons d'abord par la vue que j'ai de ma chambre :
Ça ne fait pas vraiment capitale de la Norvège, mais ça en est. En fait, il s'agit d'une cité-jardin, vous savez, le genre de trucs que les gens louent à l'année pour y passer les week-ends.
Ceci étant dit, voici la résidence elle-même, Vestgrensa, Trimveien 6, 0372 Oslo :
Je tiens à préciser que d'ici, je suis à 3 stations de métro du centre ville, et à environ 10 minutes à pieds du campus (moins, même, pour le bâtiment de sciences sociales)
Maintenant, quelques photos de ma chambrette, pour vous prouver que je suis une bonne ménagère qui range bien ses affaires (enfin à peu près...)
Je ne vous montre pas de photos de ma coloc fantôme, ça ne transparaîtrait pas sur la pellicule... (Oui, parce qu'on est (censé être) deux pour une salle de bain et une cuisine, enfin un couloir-cuisine)
Il serait temps, maintenant, de mettre le nez dehors, donc je vous emmène sur le campus. Je n'ai pas trop de photos pour l'instant, mais ça viendra ! Donc, d'abord, la fontaine qui est en plein milieu :
Puis, un lieu qui, je pense, va beaucoup me voir au cours de ce semestre : la BU. Je dis ça parce que :
1°) C'est truffé de livres (dont une bonne part en norvégien, certes)
2°) C'est trop chouette ! Jugez plutôt :
Voilou pour le tour du propriétaire. Laissez moi le temps de manger puis je poste la suite : balade à Oslo
(Pour les zigotos du bloggage, je précise que vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir)
jeudi 13 août 2009
Après des mois de résistance acharnée...
... je cède. La Norvège aura eu raison de ma persévérance qui, du coup, ne persévère plus beaucoup. Oui, voilà, je me suis inscrite sur facebook. Enfin !, diront certains, mais vous pouvez toujours courir pour y voir étaler ma vie ! Pour ça, vous aurez plus de chance ici...
Libellés :
Brève
lundi 10 août 2009
Oui, oui, j'arrive...
... non mais pasque y'a la Salamandre qui râle pour tout le monde que je suis muette depuis 3 jours que je suis en Norvège... Mais spa ma faute, je viens juste d'avoir ma connection internet. Ben oui, que voulez-vous : j'arrive, vendredi soir, exténuée par mes 40 kg de bagages, au Crous norvégien (= SIO), je suis trop à la ramasse, déjà que je comprends qu'un mot sur deux à ce que me raconte le gars qui a bien dû se marrer en voyant ma tronche, donc vous ne croyez quand même pas que j'allais penser à lui dire qu'il fallait qu'il me refile un papier pour que je puisse me connecter à internet !
Et puis le week-end, c'est fermé. Donc z'aviez qu'à attendre lundi, comme moi, et c'est d'ailleurs ce que vous avez fait, que vous le vouliez ou non.
Donc, pour l'instant, les aventures de la Kro en Norvège, ça donne :
* de la musculation intensive. Ça a commencé par les 40 kg de bagages au sortir de l'aéroport (le pire étant de franchir les portes. Avec deux gros sacs, c'est pas facile). Ça a ensuite continué avec le bordel de draps, lampes de chevet et autre couette ramenés de chez Eglé dans un beau sac ikea. Samedi, les cours de muscu ont continué, d'abord avec les courses faites au supermarché voisin, puis avec la virée à ikea (encore lui... la Suède est en passe re-annexer la Norvège, c'est moi qui vous le dit... et le reste du monde, tant qu'à faire). Oui, parce que les chambres meublées en Norvège, c'est sans les draps et les couverts. Donc quand le ou les collocs sont norvégiens, ça ne pose généralement pas trop problème, mais quand la votre est algérienne et que, en plus, elle n'est pas là du week-end, ikea s'impose. (nota : dans ma résidence, c'est deux chambres pour une kitchnette et une salle de bain, mais dans d'autres, ça peut être 10 chambres pour une cuisine, par ex)
* des expériences intéressantes : Kro n'a pas de boule à thé. Mais elle veut se faire du thé à la violette. Donc elle met les feuilles direct dans la tasse en se disant "boaf, pas grave si j'en avale au passage". Ce n'est qu'après que survient une réflexion existentielle : "mais ça va continuer d'infuser... ça va être dégueuuulaaasse...". Donc la Kro se dit qu'elle va transvaser son thé à la violette de la tasse ikea dans laquelle elle l'a mis vers l'autre tasse ikea ("ben heureusement que j'en ai deux alors !"), et le pire, c'est que ça marche (à peu près).
* des balades dans Oslo : découverte de Karl Johan Gate (les Champs-Elysées norvégiens, pourraient-on dire, mais en moins "y'a que des boutiques de riches" et en plus vivant), de la galerie nationale de peinture (au programme : Munch, Dahl, Becker, mais aussi Picasso, El Greco ou encore Renoir), du quartier Akker Brygge (ancienne friche industrielle dont la reconversion particulièrement réussie attire les bobos de la capitale), du quartier de la Sentralsatjon blindé de centres commerciaux en gratte-ciels qui semblent se soucier de la crise comme de l'an 40, ou encore de Grunerlokka. Et du campus, aussi, un peu dans le même genre que celui de Grenoble.
* des clichés abattus : non, les Norvégiens ne s'arrêtent pas respectueusement au feu rouge quand il n'y a pas de voitures, ils traversent, comme nous. Par contre, les bagnoles s'arrêtent au passage piéton même s'il n'y a pas de feu, et c'est assez agréable dois-je dire.
Et non, tous les Norvégiens ne sont pas des Vikings, Oslo est une ville cosmopolite, comme on dit. J'ai notamment été frappée par le nombre de femmes voilées que j'ai pu croiser dans la rue, des femmes qui rasent beaucoup moins les murs qu'en France, d'ailleurs. J'ai l'impression que les Norvégiens ne se torturent pas avec les mêmes questions existentielles que nous sur cette histoire. Je ne sais pas si c'est mieux ou moins bien mais c'est comme ça.
* dans la série cliché qui persiste, notons quand même que tous les Norvégiens que j'ai croisés parlent extrêmement bien l'anglais.
Sur, m'en vais prendre connaissance de ce que je suis censée faire demain... Integration week is beginning...
Et puis le week-end, c'est fermé. Donc z'aviez qu'à attendre lundi, comme moi, et c'est d'ailleurs ce que vous avez fait, que vous le vouliez ou non.
Donc, pour l'instant, les aventures de la Kro en Norvège, ça donne :
* de la musculation intensive. Ça a commencé par les 40 kg de bagages au sortir de l'aéroport (le pire étant de franchir les portes. Avec deux gros sacs, c'est pas facile). Ça a ensuite continué avec le bordel de draps, lampes de chevet et autre couette ramenés de chez Eglé dans un beau sac ikea. Samedi, les cours de muscu ont continué, d'abord avec les courses faites au supermarché voisin, puis avec la virée à ikea (encore lui... la Suède est en passe re-annexer la Norvège, c'est moi qui vous le dit... et le reste du monde, tant qu'à faire). Oui, parce que les chambres meublées en Norvège, c'est sans les draps et les couverts. Donc quand le ou les collocs sont norvégiens, ça ne pose généralement pas trop problème, mais quand la votre est algérienne et que, en plus, elle n'est pas là du week-end, ikea s'impose. (nota : dans ma résidence, c'est deux chambres pour une kitchnette et une salle de bain, mais dans d'autres, ça peut être 10 chambres pour une cuisine, par ex)
* des expériences intéressantes : Kro n'a pas de boule à thé. Mais elle veut se faire du thé à la violette. Donc elle met les feuilles direct dans la tasse en se disant "boaf, pas grave si j'en avale au passage". Ce n'est qu'après que survient une réflexion existentielle : "mais ça va continuer d'infuser... ça va être dégueuuulaaasse...". Donc la Kro se dit qu'elle va transvaser son thé à la violette de la tasse ikea dans laquelle elle l'a mis vers l'autre tasse ikea ("ben heureusement que j'en ai deux alors !"), et le pire, c'est que ça marche (à peu près).
* des balades dans Oslo : découverte de Karl Johan Gate (les Champs-Elysées norvégiens, pourraient-on dire, mais en moins "y'a que des boutiques de riches" et en plus vivant), de la galerie nationale de peinture (au programme : Munch, Dahl, Becker, mais aussi Picasso, El Greco ou encore Renoir), du quartier Akker Brygge (ancienne friche industrielle dont la reconversion particulièrement réussie attire les bobos de la capitale), du quartier de la Sentralsatjon blindé de centres commerciaux en gratte-ciels qui semblent se soucier de la crise comme de l'an 40, ou encore de Grunerlokka. Et du campus, aussi, un peu dans le même genre que celui de Grenoble.
* des clichés abattus : non, les Norvégiens ne s'arrêtent pas respectueusement au feu rouge quand il n'y a pas de voitures, ils traversent, comme nous. Par contre, les bagnoles s'arrêtent au passage piéton même s'il n'y a pas de feu, et c'est assez agréable dois-je dire.
Et non, tous les Norvégiens ne sont pas des Vikings, Oslo est une ville cosmopolite, comme on dit. J'ai notamment été frappée par le nombre de femmes voilées que j'ai pu croiser dans la rue, des femmes qui rasent beaucoup moins les murs qu'en France, d'ailleurs. J'ai l'impression que les Norvégiens ne se torturent pas avec les mêmes questions existentielles que nous sur cette histoire. Je ne sais pas si c'est mieux ou moins bien mais c'est comme ça.
* dans la série cliché qui persiste, notons quand même que tous les Norvégiens que j'ai croisés parlent extrêmement bien l'anglais.
Sur, m'en vais prendre connaissance de ce que je suis censée faire demain... Integration week is beginning...
Libellés :
Norvège,
Vie étudiante
mercredi 5 août 2009
Quand les donneurs de leçons feraient mieux de se taire...
Je ne sais pas vous, mais quand je connais un peu un pays, je ne vois généralement plus les choses de la même façon concernant les informations que nous recevons à son égard en France. Le cas le plus emblématique est bien sûr celui de l'Iran, tant le décalage est caricatural. Mais ça tombe bien, ce n'est pas de ce pays que je vais parler ; je vais rester du côté scandinave, pour changer.
Le concernant, ce qui frappe (aïe, et non je ne sortirai pas), c'est avant tout le trop-plein d'absence totale d'informations à son sujet. J'ai ma petite théorie là-dessus : ils sont trop bon pour nous donc ça nous vexe, et puis, c'est plus facile de dire que ce n'est pas possible de faire autrement quand on n'a pas de contre-exemple à apporter. Pour la corruption du personnel politique par exemple. (bon, après, était-ce vraiment pertinent qu'une ministre (suédoise, en l'occurrence), démissionne pour avoir acheté un bouquet de fleurs avec l'argent de l'État... ? Vu d'un pays où le budget "petits fours" du Ministère de la Justice représente 10 millions d'euros, ça peut sembler curieux)
Bref, donc on ne parle jamais du voisin quand il va bien et quand il fait des choses bien. C'est beaucoup plus drôle de dire que l'Islande est en faillite plutôt que de montrer à quel point elle a été lâchée par ses alliés européens. (rappelons, quand même, que le Royaume-Uni a déclenché sa législation anti-terroriste contre les banques islandaises !!)
De même, au lieu de dire que la Norvège investit dans les énergies renouvelables, on préfère parler de la chasse à la baleine. Et je voudrais m'étendre un peu là-dessus parce qu'il s'agit d'une hypocrisie monstrueuse. Que je vous essplique : grâce à TF1, on a appris que les Islandais, les Norvégiens et les Japonais sont des méchants qui ont repris la chasse à la baleine, contre les conventions internationales. Bouh, monnnnstres, ouuuh ! Maintenant, il faudrait savoir ce que chasser veut dire.
Concernant le Japon, je ne sais pas, mais en tout cas, pour ce qui touche la Norvège et l'Islande, je sais qu'il faut arrêter le délire et regarder la poutre qu'on a dans l'œil avant de regarder la paille dans celui du voisin. Je vais prendre l'exemple de la Norvège parce que je me rappelle plus des chiffres, mais c'est le même schéma dans les 2 cas. Donc, chasse à la baleine en mer norvégienne = chasse au petit rorqual, espèce comptant plusieurs dizaines de milliers de membres dans les eaux norvégiennes, et ce à hauteur de 710 espèces par an. Donc, la baleine bleue peut dormir tranquille sur ses deux oreilles, elle n'est pas concernée, quant au petit rorqual, on peut déplorer qu'il soit chassé mais au même titre que l'on peut regretter que soient mangés des chevaux, des chiens ou des macareux. C'est pour ça que ça m'énerve, cette focalisation sur la chasse à la baleine, c'est l'épouvantail sur lequel on se bloque pour ne pas avoir à parler de nos problèmes. Parce qu'à côté de ça, les Islandais respectent, eux, les quotas de pêche fixés par les scientifiques pour ne pas épuiser les ressources ! (les Norvégiens, j'en sais rien) Et s'ils dépassent parfois, ils le font toujours moins que nous autres ! Ils ne vont pas épuiser du cabillaud jusqu'à plus soif (au grand dam des pêcheurs d'ailleurs) et contribuer à l'extinction du thon rouge en Méditerranée (j'avoue, elle était facile celle-là).
Moralité : occupons-nous de nos cabillauds avant d'aller voir la baleine des autres !
Le concernant, ce qui frappe (aïe, et non je ne sortirai pas), c'est avant tout le trop-plein d'absence totale d'informations à son sujet. J'ai ma petite théorie là-dessus : ils sont trop bon pour nous donc ça nous vexe, et puis, c'est plus facile de dire que ce n'est pas possible de faire autrement quand on n'a pas de contre-exemple à apporter. Pour la corruption du personnel politique par exemple. (bon, après, était-ce vraiment pertinent qu'une ministre (suédoise, en l'occurrence), démissionne pour avoir acheté un bouquet de fleurs avec l'argent de l'État... ? Vu d'un pays où le budget "petits fours" du Ministère de la Justice représente 10 millions d'euros, ça peut sembler curieux)
Bref, donc on ne parle jamais du voisin quand il va bien et quand il fait des choses bien. C'est beaucoup plus drôle de dire que l'Islande est en faillite plutôt que de montrer à quel point elle a été lâchée par ses alliés européens. (rappelons, quand même, que le Royaume-Uni a déclenché sa législation anti-terroriste contre les banques islandaises !!)
De même, au lieu de dire que la Norvège investit dans les énergies renouvelables, on préfère parler de la chasse à la baleine. Et je voudrais m'étendre un peu là-dessus parce qu'il s'agit d'une hypocrisie monstrueuse. Que je vous essplique : grâce à TF1, on a appris que les Islandais, les Norvégiens et les Japonais sont des méchants qui ont repris la chasse à la baleine, contre les conventions internationales. Bouh, monnnnstres, ouuuh ! Maintenant, il faudrait savoir ce que chasser veut dire.
Concernant le Japon, je ne sais pas, mais en tout cas, pour ce qui touche la Norvège et l'Islande, je sais qu'il faut arrêter le délire et regarder la poutre qu'on a dans l'œil avant de regarder la paille dans celui du voisin. Je vais prendre l'exemple de la Norvège parce que je me rappelle plus des chiffres, mais c'est le même schéma dans les 2 cas. Donc, chasse à la baleine en mer norvégienne = chasse au petit rorqual, espèce comptant plusieurs dizaines de milliers de membres dans les eaux norvégiennes, et ce à hauteur de 710 espèces par an. Donc, la baleine bleue peut dormir tranquille sur ses deux oreilles, elle n'est pas concernée, quant au petit rorqual, on peut déplorer qu'il soit chassé mais au même titre que l'on peut regretter que soient mangés des chevaux, des chiens ou des macareux. C'est pour ça que ça m'énerve, cette focalisation sur la chasse à la baleine, c'est l'épouvantail sur lequel on se bloque pour ne pas avoir à parler de nos problèmes. Parce qu'à côté de ça, les Islandais respectent, eux, les quotas de pêche fixés par les scientifiques pour ne pas épuiser les ressources ! (les Norvégiens, j'en sais rien) Et s'ils dépassent parfois, ils le font toujours moins que nous autres ! Ils ne vont pas épuiser du cabillaud jusqu'à plus soif (au grand dam des pêcheurs d'ailleurs) et contribuer à l'extinction du thon rouge en Méditerranée (j'avoue, elle était facile celle-là).
Moralité : occupons-nous de nos cabillauds avant d'aller voir la baleine des autres !
Libellés :
Coup de gueule,
Informations,
Islande,
Norvège
lundi 3 août 2009
On vit dans un monde merveilleux...
... de connerie et de "je ne sais plus quoi inventer".
C'est que je me suis dit en lisant un article sur les nanotechnologies paru dans le canard tenu par les élèves du master journalisme de l'IEP.
Ce ne sont pas les nano en elles-mêmes qui m'ont fait bondir, pas plus que le style du journaliste en herbe, mais plutôt un encadré donnant l'exemple d'un produit génialissime que les nano pourront permettre de produire dans l'avenir.
Car, mesdemoiselles (voire messieurs mais je ne suis pas sûre que vous soyiez la cible marketing), bientôt seront disponibles des boîtiers de maquillage avec un miroir intégrant des nanoparticules qui permettront d'afficher des SMS éphémères.
Ah ben on arrête pas le progrès...
C'est que je me suis dit en lisant un article sur les nanotechnologies paru dans le canard tenu par les élèves du master journalisme de l'IEP.
Ce ne sont pas les nano en elles-mêmes qui m'ont fait bondir, pas plus que le style du journaliste en herbe, mais plutôt un encadré donnant l'exemple d'un produit génialissime que les nano pourront permettre de produire dans l'avenir.
Car, mesdemoiselles (voire messieurs mais je ne suis pas sûre que vous soyiez la cible marketing), bientôt seront disponibles des boîtiers de maquillage avec un miroir intégrant des nanoparticules qui permettront d'afficher des SMS éphémères.
Ah ben on arrête pas le progrès...
Libellés :
Les joies de la société de consommation
dimanche 2 août 2009
Annonce publicitaire
Avis aux amateurs de mythes et légendes, tant qu'à faire sanglants : Mon popa vient de mettre en ligne son dictionnaire des épées célèbres, donc si ça vous intéresse de connaître l'histoire de Joyeuse, Anduril, ou encore Al-Batard, c'est par ici !
Grudu !
Voici donc un premier message pour de nouvelles aventures. Car, pour ceux qui n'auraient pas suivi : - Le défouloireuh n'écrit plus, vive le défouloireuh ! A la place, je vous invite à vous intéresser aux blogs de mes co-défouloiristes que je vous mettrai en lien quand ils existeront.
- Même si sur mon profil il est écrit que ma ville est Grenoble, je suis en passe d'en partir, direction Oslo, et ce pour une année scolaire, enfin, je l'espère : je dois faire un premier semestre à l'université, puis je veux me trouver un stage là-bas. Entre temps je repasserai mon nez à Grenoble, vers décembre-janvier, vous savez, quand tout le monde râlera qu'il fait nuit à 17h et que moi je serai super contente d'avoir plus de 3h de "soleil" par jour...
Pour info, Oslo est en Norvège, et là, je devine les "atta, c'est lequel celui-làaaa... Oui, c'est en haut là où il fait froid mais y'en a 3, je les retiens jamaiiiis..." Donc, la Norvège : c'est le plus à l'ouest ("ah oui, mais est/ouest, j'ai jamais su... c'est droite/gauche sur la carte, non ?" Oui, c'est ça) Celui du milieu c'est la Suède (Stockholm, ikea, toussa...), et celui à droite c'est la Finlande, là où ils parlent une langue qui ne ressemblent qu'à l'estonien et où ils font des portables qui s'appellent Nokia. Et pour en revenir à la Norvège, (le plus à gauche, remember), c'est celui qui n'est pas dans l'UE. Ils ont leur langue, le norvégien, oui oui, ça existe, et leur monnaie, la couronne norvégienne. Les Norvégiens ne semblent donc pas être des gens bien compliqués, finalement. Mais faut faire gaffe aux apparences... Ces 4 640 000 âmes (sic le Guide Bleu) ont quand même deux langues et je ne sais combien de dialectes.
Concernant le climat, Nouïlle, je te mets au défi : aujourd'hui, il fait 22°C à Oslo, plus chaud qu'en Irlande, niark niark. Mais là où ça devient vaiment drôle, c'est qu'il fait aussi 22°C à Troms ø (euh, comment fait-on pour avoir des O barrés autrement qu'en faisant un copier-coller à partir d'un document word ?) C'est le moment de vous mettre une carte de la Norvège :
Donc, pour Oslo, c'est facile, c'est dans le creux en bas. Et pour Troms ø, remontez, mais bien haut ! Et donc, il y fait 22°C. Au-dessus du cercle polaire, non, ce n'est pas (complètement) la faute du réchauffement climatique, mais plus celle du foehn, un vent chaud qui souffle pas mal par là-bas semble-t-il.
Voyez, je n'y suis pas encore mais je me renseigne... Et je fais ma liste de trucs à emmener, qui, pour l'heure, ne ressemble vraiment à rien. Jugez plutôt :
- Mes carnets
- Agenda
- Ordonnances et médicaments
- Pince à épiler
- Herbes aromatiques
- Lampe de poche et opinel (pas en cabiiine !)
- Sac à main
- Appareil photo, chargeurs
- Balles de jonglage voire massues
- Dictionnaires
- Cotons-tiges
- Pantalon de ski
- Détachant avant-lavage et Génie Gel
- Thé
- Duvet
- Serviette et gant de toilette
- etc., etc.
Je pars vendredi 7, donc ça laisse encore quelques jours pour se voir à Grenoble, avis aux intéressés...
Et comme j'ai un côté conservateur, je garde la même couleur pour écrire. Mais tention, j'ai changé la police...
- Même si sur mon profil il est écrit que ma ville est Grenoble, je suis en passe d'en partir, direction Oslo, et ce pour une année scolaire, enfin, je l'espère : je dois faire un premier semestre à l'université, puis je veux me trouver un stage là-bas. Entre temps je repasserai mon nez à Grenoble, vers décembre-janvier, vous savez, quand tout le monde râlera qu'il fait nuit à 17h et que moi je serai super contente d'avoir plus de 3h de "soleil" par jour...
Pour info, Oslo est en Norvège, et là, je devine les "atta, c'est lequel celui-làaaa... Oui, c'est en haut là où il fait froid mais y'en a 3, je les retiens jamaiiiis..." Donc, la Norvège : c'est le plus à l'ouest ("ah oui, mais est/ouest, j'ai jamais su... c'est droite/gauche sur la carte, non ?" Oui, c'est ça) Celui du milieu c'est la Suède (Stockholm, ikea, toussa...), et celui à droite c'est la Finlande, là où ils parlent une langue qui ne ressemblent qu'à l'estonien et où ils font des portables qui s'appellent Nokia. Et pour en revenir à la Norvège, (le plus à gauche, remember), c'est celui qui n'est pas dans l'UE. Ils ont leur langue, le norvégien, oui oui, ça existe, et leur monnaie, la couronne norvégienne. Les Norvégiens ne semblent donc pas être des gens bien compliqués, finalement. Mais faut faire gaffe aux apparences... Ces 4 640 000 âmes (sic le Guide Bleu) ont quand même deux langues et je ne sais combien de dialectes.
Concernant le climat, Nouïlle, je te mets au défi : aujourd'hui, il fait 22°C à Oslo, plus chaud qu'en Irlande, niark niark. Mais là où ça devient vaiment drôle, c'est qu'il fait aussi 22°C à Troms
Donc, pour Oslo, c'est facile, c'est dans le creux en bas. Et pour Troms
Voyez, je n'y suis pas encore mais je me renseigne... Et je fais ma liste de trucs à emmener, qui, pour l'heure, ne ressemble vraiment à rien. Jugez plutôt :
- Mes carnets
- Agenda
- Ordonnances et médicaments
- Pince à épiler
- Herbes aromatiques
- Lampe de poche et opinel (pas en cabiiine !)
- Sac à main
- Appareil photo, chargeurs
- Balles de jonglage voire massues
- Dictionnaires
- Cotons-tiges
- Pantalon de ski
- Détachant avant-lavage et Génie Gel
- Thé
- Duvet
- Serviette et gant de toilette
- etc., etc.
Je pars vendredi 7, donc ça laisse encore quelques jours pour se voir à Grenoble, avis aux intéressés...
Et comme j'ai un côté conservateur, je garde la même couleur pour écrire. Mais tention, j'ai changé la police...
Libellés :
Informations,
Norvège
Inscription à :
Articles (Atom)